"Il s'agit d'outiller les forces de l'ordre de Côte d'Ivoire pour garantir le respect des droits de l'homme dans l'exercice de leurs fonctions, mais aussi d'engager le gouvernement ivoirien à mettre en place des réformes permettant une meilleure protection et un plus grand respect des droits de l'homme par les officiers et agents subordonnés", a expliqué le chef de la Division des droits de l'homme de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Eugène Indolere à l'ouverture du séminaire.
Pendant deux jours, les participants analyseront "les difficultés" qui se posent à la Côte d'Ivoire en matière de droits de l'homme. Des experts de l'Onu animeront des modules sur la notion des droits de l'homme, les mécanismes de protection et de promotion des droits de l'homme et l'impact du non respect des droits de l'homme sur une nation.
Les communications seront suivies de débats et de discussions avant l'adoption vendredi des recommandations et résolutions.
Le séminaire initié par le ministère ivoirien des Droits de l'homme et des Libertés publiques fait suite aux différentes recommandations et critiques sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire relativement aux violations commises par les forces de sécurité.
