Le ministre qui intervenait lors d'une conférence de presse à l'initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) a indiqué que le gouvernement ne reste pas les bras croisés face aux entraves à la libre circulation des personnes et des biens et aux attitudes parfois répréhensibles des agents commises à la sécurisation.
"En vue de mettre fin à la présence intempestive des militaires en armes dans le district d'Abidjan, le gouvernement a réduit le nombre de barrages sur toute l'étendue du territoire national. Il a aussi réactivé la police militaire et mis en place une unité spéciale de lutte contre les coupeurs de route", a noté M. Bakayoko, faisant par ailleurs état de l'exécution d'un plan de lutte contre les tracasseries routières.
Pour Hamed Bakayoko, ces actions "concrètes" ont contribué à une baisse substantielle du taux de racket dans le pays.
A en croire celui-ci, le défi de la sécurité se présente comme un défi majeur et le gouvernement ivoirien se donnera les moyens de le relever.
Le racket des forces de l'ordre sur les routes fait l'objet de nombreuses récriminations des automobilistes et voyageurs.
Les nouvelles autorités du pays ont engagé depuis plusieurs mois une lutte contre ce fléau qui selon des statistiques du ministère ivoirien des Transports, fait perdre à la Côte d'Ivoire quelque 350 milliards de francs CFA (environ 500 millions d'euros) chaque année.
