Selon les organisateurs, il s'agissait de mener des actions concrètes face au tableau sombre de la situation des violences basées sur le genre en Côte d'Ivoire. "La formation vient à point nommé car dans la région ouest il y a des pratiques très répandues comme l'excision. Comme violences il y a aussi le viol et les coups et blessures", a indiqué le chargé de programme au Fonds des Nations-Unies pour l'enfance (UNICEF) le docteur Moriba Koné. A en croire celui-ci, la prise en charge psycho-sociale des victimes a figuré au chapitre des modules de formation.
La question de la violence basée sur le genre se présente comme un problème majeur depuis plusieurs années en Côte d'Ivoire. La situation s'est exacerbée à la faveur de la récente crise postélectorale qui a secoué le pays, au cours de laquelle diverses exactions ont été enregistrées.
Selon des experts, 658 cas de violence basée sur le genre dont 325 viols qui ont été enregistrés dans le pays durant cette crise. Plusieurs organisations qui s'impliquent dans la lutte aux côtés des autorités ont plaidé pour une application "avec rigueur" de tous les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains et particulièrement aux droits de la femme en Côte d'Ivoire.
