"La Force de l'Onuci, en appui aux forces de défense et de sécurité nationales, reste en alerte maximale et a renforcé son dispositif dissuasif à l'Ouest", indique un communiqué de l'Onuci transmis à Xinhua jeudi.
"La Force de l'Onuci a exécuté 1712 patrouilles terrestres et aériennes la semaine écoulée sur toute l'étendue du territoire en appui aux forces nationales et afin de dissuader toute menace sur les populations, y compris dans la région Ouest du pays qui demeure sous étroite surveillance", précise le communiqué.
Ces dispositions font suite à "une recrudescence de rumeurs et d'informations relatives à des menaces d'attaques et de tentatives de déstabilisation", selon l'Onuci.
Un rapport de l'Onu sur la Côte d'Ivoire en date du 26 juin fait état de "la persistance de réseaux affiliés à l'ancien régime et visant à déstabiliser le gouvernement, de la présence signalée de mercenaires, d'ex-combattants et d'autres éléments armés dans la zone frontalière avec le Liberia".
"Certaines informations continuent de faire état de la possibilité que de nouvelles attaques transfrontalières soient en préparation avec le soutien d'Ivoiriens liés à l'ancien régime vivant au Liberia et de mercenaires libériens, et un financement venant de l'étranger", ajoute le rapport.
L'Ouest ivoirien a payé un lourd tribut à la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait officiellement 3.000 morts.
Depuis la fin de la crise, la région a été la cible de plusieurs attaques meurtrières de groupes armés venus du Liberia dont l'une d'elles a fait sept morts parmi les éléments de l'Onuci.
Même si l'Onuci admet un "climat globalement paisible sur l'ensemble du territoire", elle assure que les forces onusiennes et ivoiriennes sont en "étroite collaboration" pour sécuriser les populations et leurs biens.
