Selon un communiqué transmis à Xinhua, l'opération a été menée jeudi par l'Onuci et le Service d'actions anti mines des Nations unies (UNMAS), en collaboration avec l'Organisation non gouvernementale britannique (The Halo Trust).
"Cette destruction est un signal fort pour le gouvernement qui traduit la volonté de celui-ci à respecter ses engagements internationaux", poursuit le texte qui cite le commissaire Léon Djokohi de la Commission nationale de lutte contre la prolifération illicite des armes légères et de petits calibres ( COMNAT-LPC).
La Côte d'Ivoire a ratifié la Convention d'Ottawa sur l' interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel depuis le 30 juin 2000.
Selon le commissaire Djokohi, cette destruction de ces engins est "un soulagement car ils constituent un danger permanent pour les populations, particulièrement les enfants".
Charles Frisby de l'UNMAS qui a supervisé l'opération a, pour sa part, fait savoir que cette action s'inscrit dans le cadre plus large de la problématique de la gestion et de la sécurisation des stocks de minutions.
M. Frisby a, par ailleurs, souligné que le programme mis en oeuvre en Côte d'Ivoire est un projet pilote qui comprend la réhabilitation des dépôts de munitions ainsi que la formation des personnes en charge de ces infrastructures.
L'Onuci s'est engagée à appuyer et à aider le pays à réaliser l' objectif qui est la destruction totale du stock existant.
La prolifération des armes et des munitions est un réel danger en Côte d'Ivoire, plus d'un an après les affrontements post- électoraux qui ont fait au moins 3 000 morts.
La destruction de mines antipersonnel s'achève à la fin du mois d'août.
