A la demande de la ministre de l'Education nationale Camara Kandia, ces leaders ont engagé une médiation avec les enseignants mécontents qui avaient lancé des mots d'ordre de grève successifs.
"Nous demandons aux enseignants d'être indulgents. Ils doivent donner la chance à nos enfants d'être des acteurs de développement. Nous avons les mêmes objectifs, à savoir la formation des enfants de ce pays", a noté Mme Kandia.
"Nous ne refusons pas de respecter nos engagements, nous demandons à nos partenaires d'accepter l'effort qu'a fait le gouvernement", a-t-elle ajouté.
Les chefs traditionnels, les leaders religieux et les parents d'élèves ont pris la résolution de sauver l'école, à travers un dialogue direct avec les enseignants.
"Nous demandons aux enseignants de libérer les notes qu'ils ont confisqués, et surtout de faire confiance au gouvernement qui a fait un effort concernant ses engagements financiers et qui continuera sur cette lancée", a noté l'un des chefs communautaires, Nicaise Gangan.
Le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'ivoire (SYNESCI), l'un des mouvements membres du collectif syndical, a annoncé mercredi la levée de son mot d'ordre de grève, suite aux discussions.
Les observateurs formulent l'espoir d'un retour au calme et d'un apaisement afin de sauver l'année scolaire en cours.
L'école ivoirienne connait des agitations liées notamment à des grèves des enseignants pour des revendications salariales.
Le gouvernement qui a engagé des discussions a promis de trouver les voies et moyens de ramener la sérénité dans le système scolaire.
