M. Banzio a fait cette annonce en recevant des représentants des associations de consommateurs et des professionnels des établissements bancaires à l'effet de réfléchir sur la flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché national.
"Dans les jours à venir, le ministère passera à la phase répressive aux fins de contraindre les commerçants à respecter les prix proposés par l'Etat", a-t-il annoncé.
Pour le ministre du Commerce, "on ne peut pas analyser le coût de la vie en occultant la question du financement".
"Le sujet est complexe et il faut traiter avec diligence avec le système bancaire pour alléger la souffrance des consommateurs", a-t-il soutenu.
Dagobert Banzio a recommandé que les conventions prises dans le cadre de la fixation du prix soient appliquées "de manière effective", estimant que "toutes les conventions arrêtées sont peu suivies" avec notamment la résurgence du racket et des barrages routiers.
Il a signalé qu'"un protocole d'accord est prévu au niveau du prix de luxe et semi luxe pour la fixation d'un prix raisonnable et que d'autres mesures d'accompagnement sont en vue dans les meilleurs délais".
M. Banzio a souhaité "que les associations de défense des droits des consommateurs s'approprient le problème pour que l'incidence des conditions de financement impacte peu la fixation des prix des denrées alimentaires".
Pour mieux appréhender la donne, le ministre a appelé à une " concurrence véritable dans tous les secteurs d'activités", non sans annoncer l'élaboration d'un code des consommateurs pour réguler le secteur.
