Côte d’Ivoire : Le gouvernement "indigné" face aux attaques dans l’ouest du pays

Afriquinfos Editeur
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"Le gouvernement marque son indignation et condamne avec fermeté cette embuscade", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, au sortir d'un conseil des ministres.

"Aux populations civiles, une fois de plus, douloureusement éprouvées", il a exprimé ses "profonds regrets" avant de "saluer la mémoire" de toutes les victimes et d'adresser sa "compassion" aux blessés ainsi qu'aux familles éplorées.

Lundi soir, dans le département de Taï, une attaque menée par des individus armés venus du Liberia a fait trois morts et des blessés dans le village de Siéblo-Oula.

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La contre-attaque de mardi soir menée par l'armée ivoirienne, appuyée par les Casques bleus de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), a fait 10 tués parmi les assaillants.

Ces attaques et contre-attaques interviennent après une embuscade vendredi dernier dans laquelle ont péri sept Casques bleus et une dizaine de civils et de militaires ivoiriens, dans les villages de Saho, Paré et Nigré, dans le même département de Taï.

Le porte-parole du gouvernement a interpelé "solennellement et fermement tous ceux qui s'adonnent encore à ce type d'action", assurant que les autorités ivoiriennes ont pris "toutes les mesures nécessaires" pour mettre fin à ces attaques et retrouver leurs auteurs.

"Nous les connaissons, nous les suivons puisqu'ils sont cités dans divers rapports et de diverses enquêtes", a souligné Bruno Koné avant d'inviter les commanditaires à "s'inscrire instamment dans le sens de la consolidation de la paix et de la quiétude tant recherchée par les populations".

Mardi, au journal télévisé du soir sur la première chaîne publique, le ministre ivoirien de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a dévoilé un plan de déstabilisation de la Côte d'Ivoire par des civils et militaires favorables à l'ancien président Laurent Gbagbo à partir de pays de la sous région ouest africaine où ils sont en exil.

"Nous souhaitons la paix et le développement, rien que cela, nous souhaitons que les populations ivoiriennes vivent en paix", a conclu Bruno Koné.