Les policiers, gendarmes et militaires qui prennent part à l'atelier initié par la Commission nationale de lutte contre la circulation des armes légères et de petit calibre (COMNAT- ALPC) tentent de se familiariser avec les techniques et les notions de marquage des armes légères.
Selon le président de la COMNAT-ALPC le général Désiré Adjoussou, la formation qui devrait durer trois jours consiste à montrer aux officiers l'utilisation des machines et des logiciels de marquage des armes.
"Tous les pays sont appelés à marquer dans la transparence les armes qu'ils mettent à la disposition de leurs forces de sécurité", a noté le général Adjoussou.
A en croire celui-ci, il s'agit d'établir des codes pour les différentes armes, ce qui devrait rendre leur vol difficile.
"Ce processus contribuera à identifier les armes illicites et à freiner ainsi leur circulation dans le pays", a expliqué Désiré Adjoussou, notant que l'opération participe à la protection de la population.
La circulation illicite des armes et munitions dans le pays constitue l'une des conséquences des crises militaro-politiques successives qui ont secoué le pays.
La COMNAT-ALPC mise sur pied par le gouvernement a multiplié des actions de sensibilisation à l'endroit des ex-combattants pour qu'ils procèdent à un dépôt volontaire de leurs armes de guerre.
Après la phase de sensibilisation, les autorités promettent de passer à la répression des détenteurs illégaux d'armes sur tout le territoire.