Pour le porte-parole du Collectif des enseignants volontaires Koffi Nda, il s'agit d'interpeller le gouvernement pour qu'il respecte son engagement vis-à-vis des enseignants qui ont "sauvé l'école pendant les moments difficiles".
"Au plus fort de la crise ivoirienne, les fonctionnaires parmi lesquels les enseignants titulaires avaient déserté leurs postes dans les régions centre, nord et ouest considérées comme les zones de belligérance. Il a fallu la détermination des enseignants bénévoles pour sauver les années scolaires et organiser les examens", a expliqué M. Nda.
Pour celui-ci, les mesures de recrutement d'enseignants décidées par le ministère de l'Education nationale devait accorder la priorité aux volontaires qui ont "abattu un grand travail au profit de la Côte d'Ivoire".
"Notre point de satisfaction sera notre recrutement. Cela nous a été promis et il faut qu'il soit effectif", a conclu Koffi Nda.
L'on assiste depuis plusieurs jours à un réchauffement du front social avec des grèves, des menaces d'arrêts de travail et des sit- in.
Lors de la fête du 1er mai à Abidjan, le Premier ministre ivoirien Jeannot Ahoussou avait demandé une trêve sociale aux travailleurs afin de donner une chance à la relance économique.
