Côte d’Ivoire : La Banque mondiale s’implique dans la promotion du genre

Afriquinfos Editeur
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L'atelier répond au souci de "poursuivre la réflexion sur les enjeux majeurs de la parité en Côte d'Ivoire et la manière dont la Banque mondiale pourrait  mieux intégrer lesdits enjeux dans ses programmes et projets", a indiqué le directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, Madani Tall, à l'ouverture des travaux mercredi.

Selon lui, l'atelier doit déboucher sur la production d'"une feuille de route" qui va désormais guider le cheminement de l'institution bancaire internationale en vue de faire un véritable creuset d'où sortiront des "solutions concrètes" à certains maux qui minent l'épanouissement de la femme en Côte d'Ivoire.

Les consultations vont se poursuivre "très bientôt" dans les villes de l'intérieur du pays afin de "prendre en compte les aspirations légitimes des  femmes  dont  le quotidien  est lié aux réalités du terroir", a ajouté Madani Tall.

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Tour à tour, la  1ère vice-présidente de l'Assemblée nationale, Fadika Sarra Sako, et la représentante de la grande chancelière, Emilienne Anikpo, ont exprimé le vœu de voir "se réduire les disparités entre l'homme et la femme".

Dans son exposé introductif, la directrice pays Onu femmes, Fatima Maïga, a invité à "l'action concrète et aux résultats mesurables",  tout au long de l'atelier.

Pour elle, il est plus qu'urgent de "traduire les fruits des réflexions en un programme d'envergure, un plan Marshall pour les femmes".

Des thèmes tels que "Tradition, modernité, choc culturel : les repères de la femme africaine", "Espace public, espace politique, espace social : le leadership de la femme africaine", "Espace économique : le pari de  la femme entrepreneure" et "Violences contre la femme : à quand le triomphe du droit" meublent l'atelier.