Côte d’Ivoire : Les autorités s’imprègnent des conditions de détention dans les casernes

Afriquinfos Editeur
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A en croire ces autorités, il s'agissait de se rendre compte des réalités du respect des droits de l'homme, après des récentes allégations des ONG internationales qui faisaient état de torture perpétrées par des éléments des forces de sécurité sur des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo détenus dans certains sites.

"L'Etat de Côte d'Ivoire a décidé de montrer la réalité, raison pour laquelle il a autorisé l'ouverture des cellules de détention", a énoncé le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi.

Le ministre de la Justice Gnénéma Coulibaly a pour sa part exhorté les forces de sécurité à veiller à un traitement humain des personnes en situation délictuelle.

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Dans des communiqués publiés fin octobre et début novembre, les ONG Amnesty International, Human Right Watch et la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) avaient révélé que des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo étaient " arbitrairement détenues et torturées" en Côte d'Ivoire.

Des autorités du pays ont réagi pour démentir ces accusations, et ont décidé de "montrer la réalité des faits".