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Afriquinfos Editeur
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Côte d'Ivoire: la Commission électorale "prête" pour des législatives partielles "apaisées et sécurisées"

ABIDJAN – La campagne électorale comptant pour les législatives partielles a pris fin vendredi à minuit en Côte d'Ivoire. Dans les états-majors des candidats, l'on tente de tirer les leçons de la campagne et formule l'espoir de faire bonne figure dimanche afin d'obtenir les suffrages des électeurs dans les circonscriptions concernées. Du côté de la Commission électorale indépendante (CEI) en charge d'organiser le scrutin, l'on s'active à mettre la dernière main à la pâte pour un bon déroulement du vote. Lors d'un entretien avec les médias, le vice-président de la CEI Sourou Koné a assuré que "tout est fin prêt pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions". "Les agents procèdent actuellement à des contrôles pour voir si tout est en place. La population doit être sereine, elle doit sortir massivement pour aller voter", a énoncé M. Koné.

Fin de la visite d’Hillary Clinton à Alger

 ALGER – La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a bouclé samedi soir sa visite de travail en Algérie, qui a duré quelques heures, avant de partir pour le Maroc, dernière étape de sa tournée dans la région du Maghreb. Accueillie à l'aéroport international d'Alger par son homologue algérien Mourad Medelci, Mme Clinton s'est rendue au siège de l'ambassade américaine à Alger, où elle a rencontré des représentants de la société civile, avant d'être reçue par le président algérien Abdelaziz Bouteflika à la présidence de la république. Dans sa déclaration, la chef de la diplomatie américaine a indiqué que sa visite vise à discuter du renforcement de la coopération bilatérale et échanger des idées sur les événements qui se déroulent actuellement dans la région. Elle a affirmé que les relations algéro-américaines "sont bonnes, s'approfondissent et évoluent", ajoutant que l'Algérie et les Etats-Unis ont établi un dialogue constant dans tous les domaines.

 Présidentielle au Sénégal: La présidence de l'UA lance à nouveau un appel au calme

COTONOU – Le président en exercice de l'Union africaine (UA), le chef de l'Etat béninois, Boni Yayi, a lancé à nouveau, ce samedi à Cotonou, un appel au calme à la classe politique sénégalaise pour que l'élection présidentielle du dimanche 26 février se déroule dans la transparence. Dans un communiqué lu à la télévision nationale du Bénin par le ministre béninois des Affaires étrangères, Arifari Bako Nassirou, le président en exercice de l'UA invite, à la veille du scrutin, la classe politique sénégalaise au calme pour que l'élection se déroule dans la paix et la transparence "pour garantir la crédibilité du processus électoral". Boni Yayi, élu à la présidence tournante de l'UA en janvier dernier, invite également les protagonistes de la crise sénégalaise à recourir aux institutions compétentes de la République, au dialogue politique, aux négociations et aux moyens constitutionnels et légaux pour régler les différends qui pourraient naître de la tenue du scrutin. La présidence en exercice de l'UA appelle la classe politique sénégalaise à transcender ses différends.

Les forces intellectuelles congolaises appelées à laver la RDC

KINSHASA- M. Kä Mana, célèbre philosophe et théologien congolais et président de l'Institut interculturel pour la région des Grands Lacs basé à Goma dans l'Est de la RDC, a appelé les forces intellectuelles congolaises à laver la RDC traitée d'"imbécile" dans certains milieux et qui pleure d'être   pauvre à côté d'une montagne d'or. "Le malheur de la RDC c'est qu'elle a toujours été convoitée depuis le régime de Léopold II jusqu'à ce jour en passant par l'Etat indépendant du Congo (EIC)",  a affirmé M. Kä Mana, professeur à l'Université Evangélique du Cameroun, lors d'une conférence-débat qu'il a animée samedi à Kinshasa, sur le thème : "Nouvelles tendances de la théologie en Afrique" devant les étudiants de l'Institut supérieur Saint Eugène de Maznod. Il a également invité les dirigeants du pays à prendre conscience de l'histoire d'exploitation, de pillage et de prédation des ressources naturelles du pays, de manière à consolider leur mission de protéger la RDC, de sécuriser ses frontières, et de pouvoir organiser, à l'intérieur du pays, des forces intellectuelles, des forces éthiques et des forces spirituelles, capables d'éduquer le peuple congolais face aux défis des fossoyeurs visibles et invisibles du pays.