UA : Les chefs d’Etat réunis à huis clos pour désigner le futur président de la Commission

Afriquinfos Editeur
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Limitée à deux membres par délégation, cette séance cruciale a débuté par l'examen du rapport du comité ad hoc des chefs d'Etat constitué après l'impasse survenue en janvier où ni le Gabonais Jean Ping, ni sa rivale sud-africaine Dlamini Zuma, ministre de l' Intérieur et ex-épouse du président Jacob Zuma n'avait pu obtenir la majorité requise pour être élu.

Ce comité restreint de sept chefs d'Etat y compris les présidents gabonais Ali Bongo Ondimba et sud-africain devait réfléchir à une nouvelle formule de vote pour permettre l'élection du nouveau président de la Commission de l'UA. Au terme de quatre mois de discussions et de tractations politiques et diplomatiques, il n'est pas parvenu à un compromis recherché entre les deux camps en compétition.

La proposition avait été faite à l'Afrique du Sud de retirer sa candidature, soutenue par l'ensemble des pays de la région de l' Afrique australe, mais la première puissance économique africaine qui se dit marginalisée dans la direction de l'instance exécutive de l'organisation panafricaine n'a pas daigné accéder à cette demande.

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« Après une flexibilité observée hier (samedi), l'Afrique du Sud est revenue sur sa position transigeante et exige désormais que, au cas où sa candidate n'arrivait pas à être élue, Jean Ping soit mis à l'écart pour qu'une personnalité soit portée à la tête de la Commission de l'Union africaine », a confié à Xinhua un délégué africain sous couvert d'anonymat.

Pour l'heure, l'issue du scrutin reste incertaine.