Yaoundé (© 2022 Afriquinfos)- La journée du mercredi 12 janvier ne sera pas inscrite dans les moments de gloire du football africain. L’entrée en lice du groupe F dans la coupe d’Afrique a été marquée par deux grosses polémiques. L’arbitrage lunaire du Zambien Janny Sikazwe et le raté sur l’hymne national mauritanien.
La CAF se serait bien passée de ces deux polémiques qui ternissent l’image du football africain qui peine à se faire respecter sur la scène internationale. Les récentes tentatives des clubs européens de faire reporter la CAN et d’empêcher les internationaux africains de rallier leurs sélections en sont des illustrations. Alors que la compétition marquée par la Covid-19 et des cas signalés dans plusieurs équipes, se déroulait malgré tout bien sur le terrain, Janny Sikazwe la fera basculer dans le ridicule. A deux reprises aux cours du même match, l’officiel zambien sifflera la fin du match avant son terme.
D’abord à la 85ème puis à la 89’47, il porte à nouveau son sifflet à la bouche pour signaler la fin du match. Le score était alors de 1- 0 en faveur du Mali contre la Tunisie. La rencontre finira en queue de poisson et sera marquée par le refus des joueurs tunisiens de reprendre le match après une interruption de près d’une demi-heure. L’autre couac de cette même journée du 12 janvier interviendra lors l’autre match du group F entre la Mauritanie et la Gambie. L’organisation ne parviendra pas à jouer l’hymne de la Mauritanie et après plusieurs tentatives infructueuses, ce sera celle la Gambie qui sera jouée pour démarrer le match.
Ces deux couacs coup sur coup vont faire le tour du monde et faire une mauvaise publicité au football continental. Cette 33ème édition de la CAN aura particulièrement été sous le feu des critiques pour sa programmation au mois de janvier, ses risques de propagation de la Covid-19, elle n’avait pas en plus besoin des errements de Janny Sikazwe et de couacs organisationnels.
S. B.
