Dopage/Menace de suspension du Kenya pour Rio 2016: Uhuru Kenyatta promet collaborer et sauver l’image sportive de son pays

Afriquinfos
2 Min de Lecture

On se demande ce que seraient des Jeux Olympiques sans les athlètes kenyans sur les pistes de fond et de demi-fond ? C’est pourtant ce qui risque d’arriver, à en croire les menaces de Sebastien Coe, Président de la Fédération Internationale d’athlétisme (IAAF). Le Kenya, éclaboussé par de nombreux scandales de dopage impliquant ses athlètes, avait jusqu’au 5 avril dernier pour renforcer sa législation antidopage et financer la mise en route d’une Agence kényane antidopage.

Cette date passée, c’est toujours le statu quo ; rien n’a vraiment été fait. Les députés kenyans s’étant juste contentés d’une première lecture préliminaire du projet de loi. Inadmissible pour l’IAAF qui a réitéré sa menace de suspension et donné un nouvel ultimatum, le 02 mai prochain au Kenya. Un nouvel ultimatum qui semble avoir secoué les autorités kenyanes.

C’est le Chef d’Etat lui-même qui a fait une sortie ce début de semaine pour déclarer que son pays se conformerait à l’injonction de la Fédération Internationale d’athlétisme. Uhuru Kenya muet jusque-là sur le sujet, est monté au créneau pour rassurer de la présence du géant d’Afrique à Rio.

Engagement présidentiel

- Advertisement -

 «Nous savons qu’il y a des gens qui cherchent des prétextes pour faire que le Kenya ne participe pas aux JO. Nous ne leur donnerons pas ce prétexte», avertit le Président kenyan.

Aussi, promet-il une nouvelle législation antidopage pour les prochains jours ; «la semaine prochaine au plus tard, le projet de loi antidopage aura été adopté par le Parlement et je l’aurai promulgué, de façon à ce qu’il n’y ait plus de raison de s’opposer à la participation de notre équipe aux Jeux Olympiques de Rio en août», a promis le N°1 kenyan.

 T.W.