UA : impasse dans les élections, vers un intérim à la présidence de la Commission

Afriquinfos Editeur
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Candidat à sa propre succession, Ping a dominé mais sans parvenir à obtenir les 36 voix requises pour sa réélection, son adversaire sud-africaine succession aux trois premiers tours respectivement par 28-25, 27-26, 29-24 avant de monter à 32 voix au quatrième tour où cette fois-ci 21 abstentions ont été enregistrées, selon des sources concordantes de l'UA.

La désignation du prochain chef de l'instance exécutive de l'Union a été aussitôt suspendue pour un renvoi pour le prochain sommet de l'organisation continentale prévu en juillet à Lilongwe au Malawi. Ce qui de fait a aussi bloqué et entraîné l'ajournement à ce même rendez-vous en perspective le renouvellement des postes des commissaires.

Avec un écart serré vis-à-vis du Gabonais, la ministre sud-africaine de l'Intérieur et ex-épouse du président Jacob Zuma s'est retiré au troisième tour, mais des consignes de vote contre le président sortant de la Commission, ont confié à Xinhua des diplomates présents dans la salle des travaux qui n'accueillait que trois membres pour chaque délégation du sommet pour un huis clos restreint, différentes des élections antérieures.

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Pour le président zambien Michael Sata, l'impasse survenue n'est pas synonyme d'une division entre les pays du continent. "Quand on va à une élection, il faut toujours s'attendre à ce qu'elle divise les gens", a-t-il déclaré à la presse.

En 2008, Ping, qui apparaît aujourd'hui comme désavoué selon plusieurs sources, avait été élu sans peine dès le premier tour pour son premier mandat de quatre ans.

En attendant les prochaines élections en juillet, il revient au vice-président de la Commission, le Kényan Erastus Mwencha, d'assurer l'intérim pour la gestion des affaires courantes, selon les statuts de l'UA.