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Automatiquement, un second tour s'est imposé pour départager les deux candidats à cette élection qui se déroule à huis clos restreint, le nombre de personnes autorisées dans la salle ayant été limité à tois membres pour chacune délégation présente au 18e sommet de l'UA qui s'achève ce lundi à Addis-Abeba en Ethiopie après deux jours de discussions, a appris Xinhua.
D'après les règles de l'UA, deux tiers des voix des Etats membres ayant droit de vote sont requis pour désigner le chef de l'instance exécutive de l'organisation et les 8 titulaires des 8 postes de commissaires qui seront aussi par la suite.
En 2008, Ping avait été élu sans peine dès le premier tour. L'écart serré avec sa rivale témoigne d'une bataille serrée qui avait été prédite par les observateurs. Plus d'une vingtaine de chefs d'Etat, des Premiers ministres et simples ministres des Affaires étrangères prennent part à l'élection, grand moment du 18e sommet de l'UA.
