Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

A l'occasion de la cérémonie de dons et subventions aux organisations et entreprises de presse de Côte d'Ivoire, vendredi la directrice exécutive du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), Bernise N'Guessan, a annoncé que les capacités des journalistes seront renforcées. D'ici quelques jours, 15 journalistes, précisément des rédacteurs en chef, seront envoyés en formation à l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ) en France. Ces formations au management de rédaction suivies de stages d'immersion dans des rédactions pendant un mois visent à renforcer les capacités des rédacteurs en chef, tout en permettant à la presse ivoirienne de s'inscrire résolument dans la voie d'un journalisme professionnel, soucieux de l'éthique et de la déontologie du métier, et au service du développement. Dons et subventions ont été alloués en 2011 à quatre organisations professionnelles de la presse, ainsi qu'une allocation pour le financement de l'impression de 15 quotidiens et de deux hebdomadaires de la presse privée. En outre, 22 radios privées de proximité ont reçu des tables de mixage, des dictaphones et des ordinateurs pour un total  287 millions de franc CFA.

 L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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Depuis l'annonce de la démission du gouvernement Guillaume Soro, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire, comprenant la police, la gendarmerie et l'armée ont été mises en état d'alerte jusqu'à nouvel ordre. C'est une forme de gouvernance. Une situation normale. Il ne s'agit pas de panique, mais de vigilance et de principe de précaution, assure-t-on. En principe à partir du 15 mars, ce sera la fin de la consignation, de la présence obligatoire pour tous les hommes et femmes en tenue à leurs différents lieux et postes. Des informations ont fait état de tentatives du côté est. Selon des informations récurrentes, dans la perspective de la mise en place des nouvelles institutions et du nouveau gouvernement, les adversaires du régime voudraient profiter pour tenter une opération de déstabilisation qui pourrait se prolonger jusqu'à la date du 18 juin, date de la confirmation ou non, des charges concernant Laurent Gbagbo, à la CPI.