Revue de la presse ivoirienne du 3 Février

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d' Ivoire (UDPCI), Albert Mabri Toikeusse, a donné jeudi la position de son parti sur le verdict du Conseil constitutionnel concernant les législatives du 11 décembre dernier. Il s'est dit surpris par la décision qui a invalidé l'élection des députés de son parti à Biankouma  et Duékoué (ouest). Selon lui, celle de Biankouma est un rejet incompréhensible car Biankouma est l'une des rares circonscriptions où des irrégularités majeures n'ont pu être enregistrées. Mabri Toikeusse veut connaître les motivations réelles du rejet de l'élection de ses députés mais aussi du rejet des recours en annulation des élections de Man (ouest) là où les incidents se sont multipliés. Pour lui, la démocratie se nourrit de transparence et de vérité. Il appelle le Conseil constitutionnel à motiver ses décisions le plus rapidement possible pour que tout le monde comprenne ce qui a marché et ce qui n'a pas marché.

LE PATRIOTE

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Le ton du quart de finale entre la Côte d'Ivoire et la Guinée Equatoriale de samedi est donné. Face à la presse jeudi, le sélectionneur ivoirien, Zahoui François, a révélé l'état d'esprit de son groupe à 48 h de cette rencontre décisive et qualificative pour les demi-finales. Avant de sonner la révolte contre un adversaire qui n'a rien à perdre et qui a, par contre, tout à gagner là où la Côte d'Ivoire n'a plus droit à l'erreur. Il a qualifié cette opposition de difficile dans un environnement qui sera hostile aux Ivoiriens. Mais, pour Zahoui, ces obstacles ne devraient pas inhiber les ambitions des Eléphants, déterminés à ramener à Abidjan la coupe d'Afrique des nations. Et il semble avoir la solution face à un adversaire aussi enthousiaste que la Guinée Equatoriale.

LE NOUVEAU REVEIL

Suite à l'échec de l'assemblée générale extraordinaire qui devait permettre aux artistes de s'approprier la réforme sur la gestion du Bureau ivoirien des droits d'auteur (Burida), le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama, a mis fin jeudi au mandat des membres du Conseil d' administration. Un comité provisoire de gestion, de réforme et de restructuration du Burida sera installé lundi prochain. Cette mesure a été prise, selon le ministre de la Culture et de la Francophonie, suite à un audit diligenté par ses services et au rapport de la mission d'évaluation du Burida par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) ayant révélé la thèse de la mauvaise gestion et de l'inadaptation des textes régissant le Burida.