Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Poursuivant sa visite d'Etat en France, entamée mercredi, le président ivoirien Alassane Ouattara a rencontré vendredi les chefs d'entreprises regroupés au sein du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) présidé par Michel Roussin.  Toujours désireux d'investir en Côte d'Ivoire, ceux-ci lui ont fait partager leurs préoccupations majeures qui sont de deux ordres : l'environnement et le code ivoirien des affaires. Alassane Ouattara s'est voulu rassurant à l'endroit de ces partenaires traditionnels du pays et a promis que tout sera mis en œuvre pour assainir l'environnement des affaires, ce d'autant plus que, soulignera-t-il, "la Côte d' Ivoire a besoin d'eux pour sa renaissance". M. Ouattara a révélé, par ailleurs, la liquidation ou la privatisation des banques publiques. Nombre de ces banques servent de caisses de fonds pour les hommes politiques, a-t-il dénoncé. Alors qu'il était Premier ministre (1990-1993), M. Ouattara avait procédé à la privatisation de ces banques. Elles seront reprivatisées, a-t-il assuré.

 LE PATRIOTE

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Addis-Abeba est aux couleurs africaines. En prélude au 18ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernements prévu dimanche, les drapeaux de la quasi- totalité des pays du continent flottent dans les rues de la capitale éthiopienne. Selon des sources diplomatiques sur place, le sommet des décideurs de l'Afrique promet de grandes résolutions dans le sens de la coopération entre les Etats membres de l'Union africaine d'une part et le reste du monde d'autre part, de l'intégration réussie entre les pays africains pour lutter efficacement contre la famine, les guerres, la piraterie, le terrorisme. Le clou de la rencontre reste incontestablement l'élection du président de la Commission de l'UA. Deux candidats, notamment le président sortant, le Gabonais Jean Ping et la Sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma sont en complétion.

NOTRE VOIE

Au total 142 grandes écoles et 35 universités privées seront évaluées à partir de lundi prochain par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Objectif inavoué du ministre Cissé Bacongo, fermer à court terme les grandes écoles et universités privées qui ne fonctionnent pas dans les règles de l'art et qui sont, en d'autres termes, des écoles boutiques. Les résultats de ces évaluations seront connus en août. Selon Abou Karamoko, directeur de cabinet adjoint du ministre Bacongo, président du comité de pilotage de l'évaluation et classement des grandes écoles et universités privées, ce travail sera fait à l'intérieur du pays en trois jours et en deux mois maximum à Abidjan par une équipe d'inspecteurs. Il s'agit d'assainir le milieu du secteur privé de l'enseignement supérieur. Le diagnostic fait par le ministère révèle une pléthore d'établissements privés, une qualité douteuse de bon nombre d'entre eux.