Des rencontres d'échanges et de réflexion se multiplient ainsi dans la perspective de définir un cadre juridique clair visant à juguler le phénomène.
Selon les capitaines de police Sylvestre Kotty et Ali Samassi, les statistiques pour l'année 2009 révèlent 980 cas de dénonciations, 76 personnes suspectées de s'adonner à l' escroquerie via Internet dont 37 déférés devant le parquet d' Abidjan.
"Durant l'année 2010, l'on a eu 1766 cas de dénonciations avec 68 déférés. Au cours de cette même année 2010, l'impact de la cybercriminalité sur l'économie ivoirienne correspond à 14 milliards Fcfa de perte (environ 10 000 euros)", ont-ils précisé.
Les officiers de la police scientifique demandent alors aux maisons de transfert d'argents et aux banques de redoubler de vigilance dans le contrôle des pièces d'identité des clients avant toute opération.
Ceux-ci se sont toutefois réjouis du partenariat en vigueur entre la police ivoirienne et l'Agence des télécommunications de Côte d'Ivoire (ATCI).
La Côte d'Ivoire est présentée comme l'un des pays de la sous- région où la cybercriminalité "grandissante" constitue une menace pour les citoyens mais aussi pour l'Etat de Côte d'Ivoire.
Des initiatives conjointes ont ainsi permis de poser des actes "majeurs" tels que la mise en place d'une plate-forme de lutte contre ce fléau afin de faire face de manière efficace à sa recrudescence.
