A en croire cette source, les soldats qui sont "portés disparus " depuis plusieurs mois et qui ne répondront pas à cet appel et à cette "main tendue" verront leurs salaires suspendus et seront radiés des effectifs.
Le patron de l'armée ivoirienne qui a achevé une tournée dans les casernes a fait lui-même état de "la fin de l'état de grâce" et menacé de sanctionner toutes les irrégularités.
"Les soldats absents depuis un certain temps ont intérêt à revenir et à regagner leurs unités", a prévenu le chef d'état- major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) le général Soumaïla Bakayoko.
Au cours de cette tournée de sensibilisation des troupes, le général Bakayoko a par ailleurs annoncée la mise en place dans les prochains jours d'une nouvelle tenue spécifique aux FRCI.
Le chef de l'armée a également promis de prendre des sanctions à l'encontre des encadreurs qui politisent la formation dans les casernes et à l'encontre des militaires indisciplinés.
"Nous allons établir de nouvelles pièces d'identité des militaires régulièrement inscrits dans nos rangs et identifier tous nos véhicules. A partir de cet instant, on procèdera à un contrôle systématique", a-t-il souligné.
Pour le chef d'état-major des FRCI, ces mesures visent à ramener l'ordre au sein de l'armée ivoirienne.
La Côte d'Ivoire tente de revenir à la normale après une crise post-électorale aigüe qui a frappé le pays de plein fouet.
Plusieurs soldats (militaires, gendarmes et policiers) des ex – Forces de défense et de sécurité ( FDS, ex forces pro – Gbagbo) ont déserté les casernes et pour certains pris le chemin de l'exil après la chute de l'ancien président ivoirien.
La mise en place d'une armée nouvelle et la sécurisation se présentent comme des défis importants pour les nouvelles autorités du pays.
A maintes occasions, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a réitéré sa volonté de doter la Côte d'Ivoire d'une armée modèle et moderne alliant loyauté et efficacité.
