FRATERNITE MATIN
La Première dame, Dominique Ouattara, a offert la somme de cinq millions de franc CFA à l'association "Mamans Eléphants" pour leur permettre d'effectuer le voyage de Malabo (Guinée équatoriale) pour suivre les matchs de l'équipe ivoirienne à la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN 2012). En plus, Mme Ouattara a promis aux femmes supporters des Eléphants de plaider auprès de son époux pour qu'il y ait plus de places pour leur association à la CAN. Ce geste, la Première dame l'a fait lors de la rencontre qu'elle a eue à son cabinet jeudi avec une forte délégation des "Mamans Eléphants". Mme Ouattara a, à cette occasion, lancé un message aux joueurs. "Je voudrais que nous revenions avec la coupe. La Côte d' Ivoire a besoin de se retrouver, de se réjouir avec la CAN", a-t- elle dit. Créée en 2005, "Mamans Eléphants" est une association des femmes supporters des Eléphants.
LE MANDAT
Lors de la présentation des voeux du nouvel an jeudi, le président Alassane Ouattara a dénoncé l'indiscipline de certains éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui jette un discrédit sur l'ensemble. Il a déploré que certains éléments des FRCI volent, braquent et se constituent en juge civil. D'où laréactivation le 19 décembre dernier de la police militaire pour mettre un terme à l'indiscipline dans l'armée. En outre, il a décidé que dorénavant, les commandants d'unités seront tenus pour responsables des dérapages de leurs hommes. En 2012, le chef de l' Etat a rassuré qu'il y aura davantage d'efforts pour la poursuite de l'amélioration de l'armée et que les moyens financiers nécessaires à son équipement seront disponibles. Ainsi, la réforme du statut du personnel des agents de sécurité et des militaires est prévue. En sus, les assises nationales des armées se tiendront. Le chef de l'Etat a révélé que l'armée ivoirienne aura des partenariats avec celles de la France, des Etats-Unis, de la Chine et du Canada.
L'INTER
Le squelette exhumé à Issia (centre-ouest) le vendredi 6 janvier 2012 n'est pas celui du journaliste franco-canadien, Guy- André Kieffer, disparu le 16 avril 2004 sur le parking d'un supermarché à Abidjan. Les expertises ADN ont montré que le squelette n'était pas celui de Guy-André Kieffer. Me Alexis Gublin, avocat du frère du journaliste franco-canadien l'a annoncé jeudi alors qu'une polémique avait enflé dans la capitale économique ivoirienne depuis le retour du juge français en charge de l' affaire, Patrick Ramaël, à Abidjan. "C'est une déception pour la famille parce que ça ne permettra pas de commencer le deuil mais ça ne remet en rien en cause l'enquête en cours", a estimé Me Gublin. Mais pour lui, le magistrat français Patrick Ramaël fait un travail remarquable en explorant toutes les pistes. "Depuis sept ans, le juge d'instruction Patrick Ramaël fait un travail remarquable qui consiste à explorer toutes les pistes, toutes les hypothèses pour pouvoir fermer des portes. La porte qui se ferme aujourd'hui va permettre de poursuivre les investigations et de renforcer d'autres hypothèses", a soutenu l'avocat de Bernard Kieffer.
