Revue de la presse ivoirienne du 13 décembre

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN
La Gambienne Fatou Bensouda a été élue lundi nouveau procureur de la Cour pénale internationale (CPI) par les 120 Etats membres de ce tribunal chargé de juger à travers le monde les auteurs de génocide ou de crimes de guerre. Fatou Bensouda succèdera en juin à Luis Moreno-Ocampo, resté pendant neuf ans à la tête de la CPI. Il y avait en septembre, au début du processus de sélection, 52 candidats en lice. Mme Bensouda, ancienne ministre de la Justice en Gambie, est l'actuelle adjointe de M. Moreno-Ocampo à la CPI. Elle a été élue par consensus lors de la réunion annuelle des 120 Etats membres de la CPI au siège de l'ONU à New York. Toutes les enquêtes de la CPI ont pour objet l'Afrique mais de nombreux dirigeants africains estiment que leur continent est injustement pris pour cible. L'Union africaine a décidé en juin de ne pas exécuter les mandats d'arrêt de la CPI à l'encontre des dirigeants africains.

NOTRE VOIE
Une Assemblée nationale monocolore, à forte dominance du Rassemblement des républicains (RDR) du président Alassane Ouattara. Tel est le schéma qui se dessine au sortir des législatives de dimanche. En attendant la proclamation des résultats officiels par la Commission électorale dans les heures à venir, les tendances recueillies ça et là dans les états-majors des différents candidats annoncent une très large victoire du RDR. Ces résultats provisoires font état de plusieurs "grosses victimes" dans les rangs de l'opposition. Ce sont, Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale, Anaky Kobéna, président du Mouvement des forces d'avenir (MFA) ainsi que la dizaine d'ex- députés du Front populaire ivoirien (FPI, pro-Gbagbo) qui sont allés en indépendants. Si ces tendances se confirment, il est clair que le nouveau Parlement ne reflètera pas l'opinion ivoirienne dans sa diversité. Ce qui ne correspond en rien à celui annoncé par Alassane Ouattara comme un hémicycle démocratique et consensuel.

L'INTER
Le gouvernement ivoirien vient de lancer un appel à candidature au poste de directeur général de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI, publique). Le nouveau directeur général élaborera des plans stratégiques, veillera à la compétitivité de la RTI en tenant compte de l'évolution des principaux acteurs du marché. Il s'occupera également de la gestion de l'entreprise. Le nouveau patron de la RTI devra assurer l'efficacité de l'action commerciale sans oublier la gestion technique et financière, dans le but d'améliorer les performances de l'établissement et satisfaire les clients. Au plan social, il devra appliquer une politique sociale hardie tout en préservant le bon climat social au sein de la société. Il devra absolument fédérer toutes les énergies pour le bon fonctionnement du média de service public. Au niveau des investissements, le futur patron est tenu de proposer une politique et des programmes d'investissement adaptés. Et de veiller surtout à l'exécution et au développement de l'entreprise.
 

- Advertisement -