"En vertu de son mandat de protection internationale des réfugiés, le HCR Guinée a, en étroite collaboration avec ses agences sœurs des Nations-Unies et d'autres ONGs partenaires de mise en œuvre, déployé bon nombre d'efforts pour les aider à atteindre une indépendance financière, notamment par le biais d'activités génératrices telles que le tissage, la pâtisserie et l'agriculture", souligne le communiqué.
Concernant les soins de santé, les réfugiés urbains, dont la communauté ivoirienne fait partie, bénéficient "d'une prise en charge médicale à hauteur de 50% ou d'une assistance à hauteur de 100% pour ceux ayant des besoins spécifiques (extrêmes vulnérables) et pour les étudiants''.
Le communiqué ajoute que "pour les urgences médicales, les réfugiés ivoiriens continuent de recevoir des soins dans les deux CHU de Conakry, avec une prise en charge à 100%''.
Nos sources précisent que "plus d'une centaine d'étudiants réfugiés ivoiriens ont bénéficié de formation professionnelles grâce à des bourses guinéennes et 30 autres sont récipiendaires de la bourse allemande DAFI, ce qui leur permet de compléter leurs études à Dakar''.
La fin de la crise en Côte d'Ivoire devrait permettre, avec l'appui du HCR, de rapatrier, au cours de l'année 2012, quelque "2 500 réfugiés ivoiriens'' vers leur pays d'origine.
Ceci est le fruit de l'accord signé entre les deux chefs de la diplomatie guinéenne et ivoirienne, respectivement Edouard Nyankoye Lama et Daniel Kablan Duncan, le 1er décembre 2011 à Conakry, un accord tripartite entre leurs deux Etats et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) représenté par Mohamed Touré.
