Mme Koné qui répondait à des préoccupations des journalistes a expliqué que cet engagement contribuera à l'éclosion de la démocratie et à la promotion d'un Etat de droit en Côte d'Ivoire.
"Les femmes ont été les plus grandes victimes de la crise post-électorale que nous avons vécue", a-t-elle noté, appelant la justice internationale à poursuivre les auteurs de viols et de crimes avec "impartialité".
"Laurent Gbagbo a été arrêté. Ce n'est pas fini. Il faut encore continuer et revenir à 2002 s'il le faut pour entendre toutes les personnes suspectées", a plaidé Nathalie Koné, soulignant qu'il faut éradiquer l'impunité dans le pays.
De l'avis de celle-ci, la réconciliation nationale en cours en en Côte d'Ivoire doit se baser sur la justice et la vérité.
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo soupçonné de crimes contre l'humanité a comparu lundi devant la CPI à la Haye.
A la suite de cette "comparution technique", l'audience pour la confirmation des charges retenues contre lui est fixée au 18 juin 2012.
Suite à son transfèrement à La Haye, ses partisans avaient dénoncé "une justice à deux vitesses".
Mais le procureur de cette juridiction internationale Luis Moreno-Ocampo a assuré que Gbagbo ne sera pas le dernier à se présenter devant la CPI.