Revue de la presse ivoirienne du 5 décembre

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le chef d'état-major général des Forces républicaine de Côte d'Ivoire (FRCI), le général Soumaïla Bakayoko, a rencontré samedi à Bouaké les chefs de corps et leurs troupes. Il était accompagné du commandant supérieur de la gendarmerie, le général Gervais Kouassi, du directeur général de la police nationale, le général Brindou M'bia ainsi que des représentants des forces Licorne et de l'Onu. La raison, leur parler de la sécurisation des élections législatives du 11 décembre et leur dire comment ils doivent exécuter ensemble la mission qui leur a été confiée par l'Etat de Côte d'Ivoire. Il a relevé que pour exécuter cette mission, un code d'opération baptisé Phénix a été élaboré. Et ce, pour rassurer les populations ivoiriennes pour qu'elles puissent sortir massivement pour voter. En outre, il a souligné qu'en dehors de la mission des policiers et des gendarmes qui consistent à veiller sur les lieux de votes, les forces de l'ordre vont assurer la sécurité dans les villes et milieu rural.

 

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L'INTER

En marge de la cérémonie d'investiture de sa candidature comme candidat désigné du PDCI pour les élections législatives à Bouaflé, le ministre de l'Economie et des finances, Charles Koffi Diby s'est prononcé sur les rumeurs récurrentes de dévaluation du franc CFA. "C'est insensé et même irresponsable de dire et de penser cela. Et ce, pour la simple et bonne raison qu'on ne dévalue pas la monnaie d'une économie en pleine croissance. Or la Côte d'Ivoire est une économie en pleine croissance. Comment peut-on alors dévaluer cette monnaie? Cela ne s'est jamais vu ailleurs", a fait savoir le ministre à la presse. "Nous terminons l'année avec de très bons indicateurs. Nous serons d'ici la fin de l'année prochaine à 8 points de croissance. Les deux chiffres ne sont plus loin. Alors de quoi parle-t-on?", s'est-il interrogé. Le franc CFA qui réunit près de 15 pays en Afrique occidentale et centrale est arrimé à l'euro via sa parité fixe avec le franc français.

 

LE PATRIOTE

Sous la direction et l'initiative du président ivoirien, Alassane Ouattara, se tient ce lundi dans la capitale béninoise un sommet du Conseil de l'Entente qui réunit la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo, le Niger et le Burkina Faso. L'organisation sous régionale n'a pas survécu à la disparition du tout premier président de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, son fondateur. Héritier de celui-ci, Alassane Ouattara ne pouvait pas rester indifférent à la longue léthargie qu'a traversée cet instrument qui a donné à ses cinq pays membres, ses lettres de noblesse en matière de stabilité politique, de bon voisinage et de coopération bilatérale. C'est pourquoi, le chef de l'Etat ivoirien avait pris son bâton de pèlerin pour se rendre dans les capitales de ces pays pour y rencontrer ses homologues pour discuter de la nécessité de remettre sur les rails, cette organisation qui a été durant longtemps un cadre de travail et de retrouvailles des pères-fondateurs de ces pays. Le président Ouattara a convaincu ses pairs du retour du Conseil de l'Entente.