Côte d’Ivoire : la société civile plaide pour "une justice équitable pour toutes les personnes suspectées de crimes"

Afriquinfos Editeur
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"Il faut que Laurent Gbagbo puisse bénéficier d'un procès équitable et que tous ceux qui ont commis des actes répréhensibles de 2002 à aujourd'hui puissent être entendus par la CPI", a déclaré aux médias le coordonateur de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) Patrick Ngouan.

De l'avis de celui-ci, dans les jours ou semaines à venir les autres suspects doivent se présenter devant la Cour.
"Il faut une justice impersonnelle, impartiale, qui peut préparer à la réconciliation en Côte d'Ivoire", a noté Patrick Ngouan, estimant que "la crédibilité de la CPI se joue en Côte d'Ivoire".
 

Pour sa part, le coordonateur de la Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d'Ivoire Wodjofini Traoré a rappelé que le procureur de la Cour pénale internationale Luis Moreno-Ocampo avait indiqué qu'entre deux et trois acteurs ivoiriens allaient être mises aux arrêts et traduites devant cette juridiction internationale.
 

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"Il faut que la procédure suive son cours et qu'elle soit transparente", a-t-il recommandé, soulignant que les Ivoiriens doivent demeurer sur le chemin de la réconciliation et que la Côte d'Ivoire doit aller vers un développement durable.
 

La Côte d'Ivoire tente de sortir d'une crise post-électorale qui a secoué le pays cinq mois durant.
 

L'ancien président Laurent Gbagbo arrêté le 11 avril puis inculpé par la justice ivoirienne pour "crimes économiques" a été transféré mardi à la CPI à La Haye après qu'il eut reçu un mandat d'arrêt pour "crimes contre l'humanité".
 

La première comparution de Laurent Gbagbo devant les juges de la CPI est prévue pour lundi.