Le prélat a fait cette déclaration mardi au sortir d'audience avec le Premier ministre capverdien, José Maria Neves, en visite depuis samedi en Guinée-Bissau.
Selon lui, «la conférence nationale de réconciliation a été fixée en janvier 2012, mais encore faut-il que les Bissau- guinéens se pardonnent mutuellement les scènes de violences exécrables qui ont été commises».
Camnaté Na Bissign a lancé un appel pressant aux autorités capverdiennes afin qu'elles aident la Guinée-Bissau dans le domaine de la réforme de son administration publique.
Arrivé samedi à Bissau, le Premier ministre capverdien arencontré hier les partis politiques de l'opposition ayant des sièges au parlement, le Premier ministre Carlos Gomes Junior et le président du Parlement, Raimundo Pereira. La visite du Premier ministre capverdien s'achève mercredi.