Yaoundé (© 2023 Afriquinfos)- Du 4 au 5 novembre derniers, Yaoundé a abrité la 44ème Conférence ministérielle de la Francophonie. A cette occasion, le rapport d’audit de l’année 2022 de l’OIF a été présenté avec cerise sur le gâteau, l’augmentation substantielle des contributions de certains pays africains, pour le plus grand bien de la trésorerie de l’organisation.
La 44ème Conférence ministérielle de l’OIF a été marquée par l’adoption de la programmation 2024-2027 proposée par Louise Mushikiwabo, la Secrétaire générale de la Francophonie. Cette programmation met en avant le rôle de la langue française dans la culture, l’éducation, la démocratie, la gouvernance et le développement durable. Elle se traduit par vingt projets axés sur des résultats concrets pour répondre aux besoins des populations francophones.
Des projets dont la mise en œuvre nécessite des financements. Il semble que sur ce plan, l’OIF n’a pas trop de souci à se faire. Selon le rapport d’audit de l’année 2022 présenté l’auditrice externe de l’OIF, Mme Florence Thys, Présidente de la Cour des comptes du Royaume de Belgique, les comptes de l’OIF sont certifiés sans réserve sur cette période.
Autre bonne nouvelle. Concernant l’adoption du budget 2024, deux informations majeures : premièrement, la révision à la hausse du barème des contributions statutaires, une première depuis 2007.
Deuxièmement, un engagement renouvelé de plusieurs Etats et gouvernements membres, qui ont maintenu, augmenté ou versé pour la première fois des contributions volontaires au bénéfice de la programmation de l’OIF, dont, pour la première fois de manière substantielle et inédite, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo et le Rwanda. Un geste témoignant d’une implication grandissante des pays africains envers l’Organisation que la Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, n’a pas manqué de saluer.
S. B.
