Paris (© 2021 Afriquinfos) – Après plusieurs années d’absence sur le marché discographique, la star congolaise de la musique signe son grand retour avec l’album «Moko». Une œuvre monumentale sortie le 4 juin dernier, qui a vu la participation d’une centaine d’artistes et qui a été enregistrée dans 12 pays. Un album qui comme aime le dire son auteur « n’est ni fait pour les Noirs, ni pour les Blancs, mais pour tous les humains». Et ambitionne de redonner du baume au cœur, en cette période post-Covid-19.
Lokua Kanza fait un retour en fanfare sur la scène musicale après 8 longues années d’absence. L’icône de la musique congolaise revient avec «Moko», «Unité» en lingala. Il s’agit pour lui comme dans ses précédents opus, de délivrer un message de paix par ces temps de pandémie et d’insécurité grandissante dans plusieurs parties du monde.
Pour refléter le caractère universel de cet album, Lokuo Kanza est allé à l’aventure. Il a été notamment enregistré dans 12 pays différents (RDC, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Afrique du Sud, Nigeria, Hongrie, Brésil, USA, Inde, Angleterre, France). Et a chanté dans 14 langues avec le concours d’une centaine de musiciens, dont ceux de l’Orchestre symphonique de Budapest dirigé par Chris Walden.
Les critiques sont déjà élogieux : «Lokua Kanza consacre, par cette œuvre une vision puissante et généreuse de la comptabilité entre essences musicales diverses, mais sans jamais se détourner de sa fonction de troubadour chantant l’amour avec ce romantisme immaculé n’appartenant qu’aux plus grands…Mû par la crainte de tourner en rond, de refaire ce qu’il a déjà accompli, l’artiste innove ainsi en associant rythme mongo et guitare mandingue, rumba et mblax, bossa brésilienne et majesté symphonique, tout en rassemblant autour de lui certains de ses plus fidèles compagnons, Ray Lema, Wassis Diop ou feu Manu Dibango, avec qui il a enregistré le titre ‘Nobody Cares’», peut-on lire dans les magazines spécialisés.
En quelques mots, avec «Moko», le Maestro Lokua Kanza is back.
S.B.
