Les lignes sont en train de bouger pour annihiler la force destructive de la secte islamiste. A cet effet, des pistes sont proposées en vue de l’adoption d’une stratégie commune et efficace.
Hier dimanche au Niger, le président nigérien a souhaité que la force africaine composée de 8700 hommes qui sera chargée d’intervenir au Nigeria le 1er avril reçoive l’onction du Conseil de sécurité de l’ONU. Il a également proposé la mise en place d’une force mixte anti-Boko Haram sous la coupole de l’ONU et de l’Union africaine à l’instar de l’Amisom (La mission des Nations Unies en Somalie) qui combat les islamistes Shebabs.
Mahamadou Issoufou et ses pairs doivent encore attendre. L’opérationnalisation de l’offensive contre Boko Haram nécessite des moyens logistiques et financiers. C’est pourquoi lors du 24ème sommet de l’UA africaine, la présidente de la Commission de l’UA Dlamini Nkozana-Zuma a sollicité l’appui financier et logistique des Nations Unies.
En attendant, la légitimation du Conseil de sécurité qui enclenchera la conférence des donateurs, la France va appuyer les troupes africaines par les échanges de renseignement au sol. D’ores et déjà, une unité du dispositif Barkhane vient d’être installée à Diffa au Niger.
Placé sous le thème «Initiative africaine, soutien international», la tournée africaine de Laurent Fabius, l’a conduite également au Tchad, au Cameroun.
Anani GALLEY