C’est à quelques heures de la date limite de dépôt des candidatures fixée à ce 19 juin que les principaux partis d’Opposition du Togo regroupés au sein des Collectifs « Sauvons le Togo » et « Arc-en-ciel » ont fait acte de candidature pour les élections parlementaires du 21 juillet prochain. Sans parvenir à un consensus pour harmoniser leurs listes, ces formations politiques « promettent toutefois une coordination » de leurs actions pendant le processus électoral à venir ou en son aval.
Pour ce faire, dans les deux Collectifs précités, on a inclus sur les listes des candidats des militants inculpés et détenus actuellement dans l’affaire des marchés incendiés au Togo en début d’année. Parmi eux, des leaders comme Gérard Adja, Alphonse Kpogo ou encore Abass Kabaou et Olivier Poko Amah.
Par ailleurs, ces deux Collectifs n’entendent pas relâcher la pression collégiale pour obtenir de meilleures conditions d’organisation des prochaines législatives en terre togolaise. Entre autres une meilleure redistribution des rôles à la CENI (Commission électorale) ou encore le redécoupage électoral. Des contestations que ces opposants comptent brandir dans le cadre d’un dialogue d’avant-élections. De nouveaux marchandages que le gouvernement souhaite pour sa part voir tenir après ces législatives.
Ces élections sont repoussées depuis octobre 2012. L’Opposition togolaise, à maintes reprises, avait promis à ses militants et sympathisants de bâtir des listes communes pour aller à cette consultation électorale. Contrairement aux élections d’octobre 2007, 91 sièges sont en jeu pour le compte des parlementaires de cette année.
