Sénégal/Procès Karim Wade : Sa condamnation divise maintenant la société civile

Afriquinfos Editeur
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Dans un réquisitoire, présenté lors d’une conférence de presse le week-end dernier, le secrétaire général de la RADDHO Aboubacry Mbodj, a dénoncé une série  de manquements du procès de Karim Wade et de son arrestation qu’il juge arbitraire. «La Crei (Cour de l’enrichissement illicite) comporte des dispositions qui non seulement sont contraires à la Constitution nationale mais également aux traités internationaux», dénonce le secrétaire général de la Raddho .

Selon l’organisation, il est difficile de croire en l’impartialité de la justice en ce qui concerne l’affaire Karim Wade. Par conséquent, la Raddho promet d’engager le combat pour lutter contre la détention arbitraire du fils de l’ancien président sénégalais…

«Aujourd’hui, l’image du Sénégal est écornée par cet arrêt qui a été rendu par la Cour suprême. Nous sommes indignés par cette décision et nous sommes très déçus. Nous allons continuer la bataille sur le plan international», s’engage l’organisation.

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 Un combat que le «Mouvement des forces vives de la Nation du 23 juin 2012» juge illégitime ! Défendant les juges de la Cour suprême, le M23 face à la presse samedi dernier, a soutenu que la procédure judiciaire contre Karim Wade est régulière. «Cela ne nous choque pas que les juges fassent leur travail dans un cadre légal donné. Et il ne peut y avoir de justice pour les uns et une justice pour les puissants», a soutenu  Ousmane Ndiaye, l’initiateur du mouvement. Pour défendre sa cause, le M23 a initié une pétition citoyenne contre toute grâce ou amnistie aux condamnés de la Crei.

 «Il s’agit de mobiliser les populations dans le cadre d’une citoyenneté active pour que rien, ni personne ne puisse arrêter la machine judiciaire contre les délinquants économiques », a expliqué le responsable du mouvement.

 P. Amah