Le scrutin s'est déroulé dans le calme, mais avec un fort taux d'abstention des électeurs qui avaient à choisir 150 députés sur 7 200 candidats, investis par 24 listes de Partis ou coalition, un record dans l'histoire politique du pays.
"Benno Bokk Yakar (Uni pour l'espoir), coalition qui favorable au nouveau chef de l'Etat Macky Sall, obtiendrait une majorité de plus de 115 députés'', rapporte Le Quotidien (privé), avant de s'intéresser au duel entre le Parti démocratique Sénégalais (PDS, ex-parti au pouvoir) et ses dissidents réunis au sein de la coalition "Bokk Gis-Gis" (partager la même vision).
Pour sa part, l'Observateur (privé) tire comme autre enseignant de ce scrutin, la "percée des religieux'' qui dirigeaient des listes pour ces élections.
Selon ce journal, la coalition de Serigne Mansour Sy Djamil, un guide religieux et ancien cadre de la Banque islamique, risque de se tailler la part belle.
Le quotidien signale l'entrée inévitable du Parti de la Vérité pour le Développement ainsi que du Mouvement de la Réforme pour le Développement social, et du Mouvement patriotique du Sénégal, tous dirigés par des chef religieux.
"Sur un air de boycott", affiche à sa une le quotidien Walfadjri (privé), faisant état d'un taux de participation de 33%, moins élevé que lors des législatives de 2007 pourtant boycottées par les principaux partis de l'opposition de l'époque.
Ce journal note aussi la "belle percée des religieux" candidats à ces élections, estimant que les électeurs sénégalais ont été "peu enthousiastes à donner une majorité" parlementaire au président de la République Macky Sall.
"L'Assemblée (nationale) dans la rue'' avec plus de 65% d'abstention lors des législatives, indique de son côté, La Tribune (privé).
Le même journal ajoute: "dans le flot de l'euphorie qui a suivi l'élection de Macky Sall comme quatrième président de la République du Sénégal, nombreux sont ceux qui s'attendaient à la déferlante qui signerait définitivement le bail entre le peuple et le nouvel élu''.
"Le triomphe de l'abstention'', titre aussi L'Office (privé), là où le Populaire lui soutient à sa Une :'' Il y a un désamour profond des Sénégalais envers les députés. C'est de plus en plus la désaffection de la vie politique, au sens militant, par les populations''.
