"Sur la période 2013-2017, le Sénégal s'engage à porter le taux de croissance moyen à 6% qui est le niveau de croissance de la zone UEMOA et de ramener le déficit public à un niveau acceptable", a-t-elle affirmé en présentant sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale, après sa nomination comme chef du gouvernement.
Selon Mme Touré, cette impulsion à la croissance économique reposera sur une "compétitivité et une productivité, elles mêmes fortement tributaires d'une amélioration qualitative de l' environnement des affaires".
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement compte aussi " ramener le déficit public à un niveau acceptable et créer les conditions de l'attractivité des investissements". Elle a signalé que le déficit de 8% noté en 2011 a été ramené à 5,6% en 2012.
Mme Touré a souligné que le pays dispose certes d'un avantage concurrentiel, du fait notamment de sa position géographique avantageuse et de sa stabilité. Cependant, a-t-elle ajouté, les résultats en matière d'activités et d'investissements directs étrangers restent très en-deçà du potentiel réel du pays.
A cet effet, le Premier sénégalais a estimé qu'il est urgent de donner terme aux réformes majeures identifiées dans le cadre du dialogue avec le secteur privé.
D'ici à 2015, d'autres réformes seront menées pour améliorer le score du Sénégal au classement Doing Business (de la Banque mondiale) et créer un environnement plus favorable pour le secteur privé, a-t-elle annoncé.
Le chef du gouvernement sénégalais a assuré que la réforme du Code des douanes sera finalisée avant la fin de l'année 2013 pour mieux soutenir les entreprises privées et publiques.
