Christine Lagarde ne s’est pas privée de prodiguer des conseils tout en affichant un optimisme face à l’amélioration du climat des affaires. « C’est bien possible mais il faut corriger certains points pour y arriver », a-t-elle déclaré. Ainsi, entre autres suggestions, elle a invité le Sénégal à revoir les réformes réglementaires, à promouvoir des investissements étrangers, à opter plus pour les petites et moyennes entreprises afin de garantir des emplois stables aux jeunes…La Directrice générale du FMI a insisté sur l’apport de la jeunesse qui selon elle est un levier indispensable de la croissance.
Pour la première responsable du Fonds monétaire international, des indicateurs montrent bien cette position inconfortable du Sénégal. Elle a relevé que le pays n’a pas fait mieux ces dernières années. Car, l’investissement direct étranger est resté statique au tour de 2% du produit intérieur brut(PIB). « C’est bien moins que les 7 % du PIB enregistrés dans beaucoup de pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire d’Afrique subsaharienne », a-t-elle fait savoir.
Au cours de ces trois jours de mission, Christine Lagarde a eu à rencontrer le Premier ministre, le président de l’assemblée nationale et animer une conférence sur l’économie inclusive.
Anani GALLEY
