Ce programme comprend une phase urgente de 66 milliards, un volet à court terme de 250 milliards et une autre phase à moyen et long terme qui coûtera 450 milliards, a précisé le ministre sénégalais de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Oumar Guèye.
Il a été approuvé à l'issue d'une réunion présidée par le chef de l'Etat sénégalais, en présence du de plusieurs ministres, parlementaires, élus locaux, corps diplomatique et des bailleurs de fonds.
Le programme sera financé sur le budget du Sénégal avec la participation des bailleurs de fonds étrangers et le secteur privé, prévoit-on de source officielle.
Les fortes pluies de cette année ont provoqué des inondations à Dakar et dans sa banlieue, ainsi que dans plusieurs localités du pays, faisant au total une vingtaine de mort et quelque 300 000 sinistrés.
Le programme adopté "exigera des mesures hardies et courageuses qui comprendront entre autres l'abandon définitif de certaines zones non habitables et leur affectation à d'autres usages", a souligné le président sénégalais Macky Sall.
"Il faut aussi veiller à ce que les zone non edificandi (où ont ne doit construire des habitations) soient libres de toute occupation indue", a-t-il ajouté.
Dans la banlieue de Dakar, ces zones, des cuvettes naguère marécageuses ont été occupées suite à nombreuse années de sécheresse. Avec le retour d'une pluviométrie normale, elles sont envahies par les eaux.
Le chef de l'Etat sénégalais a par ailleurs suggéré, dans le domaine institutionnel, qu'il soit mis fin à la prolifération des organes qui gèrent de façon parcellaire les différents aspects des inondations.