A l’occasion de la journée de la femme, l’Association pour la dignité des femmes et des enfants (DIGMUN) a publié un communiqué dénonçant la discrimination faite aux marocaines travaillant à Ceuta (Sebta en arabe). Les femmes sont victimes de traitement inhumain, dans des conditions précaires.
Généralement, ces femmes immigrées en Espagne occupent des postes de domestiques ou d’employées de restauration. En moyenne, elles ne touchent que 150 euros voire 300 euros par mois, des salaires extrêmement faibles alors que le salaire minimum par mois local est de 748,3 euros. Ces femmes sont victimes, exploitées travaillant parfois jusqu’à 24 heures par jour. Le visage de l’esclavagisme moderne.
La DIGMUN ajoute également que ces employées marocaines ne sont pas assurées, elles n’ont aucune aide venant de l’état concernant la santé ou l’éducation. Leurs conditions de vie et sanitaires quotidiennes sont déplorables.
L’association continue d’interpeller le gouvernement et les associations pour qu’ils réagissent car au-delà de cette triste réalité, les marocaines sont également victimes d’abus sexuels, et sont souvent victimes d’exploitation sexuelle.
Pour conclure, DIGMUN affirme que des mesures doivent être prises car elles contribuent davantage à la santé économique du pays qu’elles ne perçoivent de retour financier.
