Revue de la presse malienne du 14 juin

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Notre pays est malade et a besoin de l'aide des autres pour se soigner. C'est fort de cette réalité que le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, effectue une visite de travail en Algérie. Le chef du gouvernement est accompagné du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Yamoussa Camara, son collègue de la communication, de la Poste et des Nouvelles Tehcnologies, Hamadoun Touré, du directeur de la sécurité d'Etat Sidi Alassane Touré et de plusieurs officiers de l'armée. La composition de la délégation en dit long sur la visite du chef du gouvernement dans ce pays frère et voisin. Une visite d'une grande importantce en ce sens que l'Algérie et le Mali fon face aujourd'hui à un ennemi commun du nom d'Al-Qaïda au Maghreb islamique qui soutien Ançar dine, un mouvement islamiste radical qui compte imposer la charia dans une grande partie des régions du nord de notre pays qu'il contrôle maintenant avec le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA).

L'Indépendant

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Lundi 21 mai jour sombre, jour d'humiliation du Mali, jour de décès de la République. Ce jour-là, la démocatie cède la place au fascisme, la ppulace fanatisée, dopée prend possession de la rue. Les fachos se recrutent à Bamako, Ségou, Sikasso. Le dopage se fait par les radios dites libres, moyens d'usurpation du pouvoir par les hommmes politiques en manque de crédibilité, obnubiliés, obsédés par les charges publiques, moyens de faire fortune des médiocres. Aujourd'hui, ils sont proputschistes espérant des porte-feuilles, des directions. Le gouvernement formé, les directions attribuées, les voici entrain de vomir sur leurs héros de la veille, en attendant de seremettre au rant dès que la cloche pour le réfectroire sonne. La victime de cette sarabande est l'Etat du Mali, le peuple du Mali, l'hisoitre du Mali. Le comble de l'incurie est atteint quand le chef de l'Etat, symbole momentané de la République est injurié, agressé physiquement. Les agresseurs sont connus, leurs commanditaires, les organisateurs de la marche d'occupation de Bamako sont connus.

Le Républicain

A l'instar des autres pays, le Mali a célébré ce 11 juin 2012, la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants. Le thème de cette année est : "Droit au but : Eliminons le travail des enfants". La journée internationale de lutte contre l'élimination du travail des enfants est institutionnalisée par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) pour lutter contrer le travail des enfants. Bien que certains progrès aient été enregistrés avec l'appui des campagnes de lutte contre le travail des enfants, à travers cette journée commémorative, la question du travail des enfants reste d'actualité. Plus de 215 millions d'enfants travaillent encore à travers le monde, soit 7 millions de moins qu'en 2004 et 246 millions d'enfants en 2002, âgés entre 5 ans et 17 ans. Des chiffres peu rassurants pour mettre fin aux pires formes de ce phénomène d'ici l'horizon 2016. Dans notre pays, environ 2 millions d'enfants entre 5 et 17 ans effectuent un travail dangereux. Au Mali, les enfants effectueraient des travaux dangereux pouvant nuire à leur santé. En effet face aux pesanteurs socioculturelles, des enfants seraient initiés aux durs travaux pouvant les exposer physiquement et moralement. Dans certaines parties du pays, les enfants sont amenés dans les champs, initiés aux travaux domestiques et autres dépassant leurs capacités. Le travail des enfants reste encore méconnu par le grand public, il est courant de voir dans les rues les enfants se livrer au commerce, à la mendicité et aux travaux domestiques, à peine âgés de 5 ans. Le plus courant est le cas des aide-ménagères, des enfants chargées de faire la nurse chez des employeurs pas toujours tendres avec elles.