Revue de la presse malienne du 12 juillet

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Cinq jours après la réunion du Groupe de contact pour le Mali qui s'est tenue à Ouagadougou, le 6 juillet dernier, des participantsau sommet ont rencontré hier la presse pour faire le point des résolutions et en préciser certaines. Avant de donner lecture des réoslutions de Ouagadougou, Amadou Koïta a expliqué qu eles organisateurs du sommet avaient adressé 62 invitations aux forces vives de la nation "mais seulment 52 invités ont répondu à l'appel". Ceux qui ont fait le voyage de Ouagadougou "ont exigé que les représentatns du MNLA sortent de la salle, car ils ne se reconnaissent par Maliens et ne figuraient pas sur la liste des invistés". Amadou Koïta a déploré à ce propos le fait qu'une certaine presse a diffusé la nouvelle que les "nordistes ont été chassés" lors du sommet. "Le Collectif des ressortissants du Nord et la Coalitiondes élus du Nord sont suffisamment légitimes, représentatifs et faisaient partie des invités", a-t-il estimé. Pour le secrétaire politique du FDR, la réunion de la capitale burkinabé fut positive.

L'Indépendant

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Samedi 7 juillet, à la fin de la rencontre de cinq chefs d'Etat de la CEDEAO à Ouagadougou autour du Président Blaise Compaoré, l'organisation ouest africaine a exigé la formation d'un gouvernement d'union nationale au Mali d'ici fin juillet. Quelque inacceptable et irréaliste que soit pour de nombreux Maliens cette énième exigence de la CEDEAO, il n'en demeure pas moins qu' elle découle de l'incapacité de toute la classe politique malienne à sortir le pays de la crise dans laquelle il est plongé depuis plusieurs mois. C'est pourquoi, il est impératif que le gouvernement fasse preuve d' initiative en convoquant, le plus tôt possible, des assises nationales, pour que les Maliens puissent décider de leur propre sort. En effet, il est grand temps que les Maliens se ressaisissent et reprennent leur destin en main. Il est grand temps que les Maliens parlent aux Maliens. Sur le sol malien. La solution aux problèmes du Mali ne viendra ni de Ouagadougou, ni d'Abidjan, mais de Bamako, sous l'arbre à palabre. Le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, formé après le retour à l' ordre constitutionnel, aura eu le mérite d'amorcer le processus de transition à un moment où la situation paraissait bloquée. Quelques mois plus tard, force est de constater que ce gouvernement donne l'impression de faire du surplace. Une des raisons en est qu' il ne semble bénéficier du soutien ni des pro-putschistes, ni des anti-putschistes. C'est pourquoi, il est impérieux que Cheick Modibo Diarra prenne le taureau par les cornes.

Le Républicain

Les membres du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (Fdr) étaient face à la presse hier mercredi 11 juillet 2012 à la maison de la presse pour faire le compte rendu du mini sommet sur le Mali tenu dans la capitale Burkinabè le week-end dernier. La conférence était animée par Amadou Koïta, secrétaire politique du Fdr ; Mme Coulibaly Kadiatou Samaké, membre du Fdr ; Alioune Guèye, membre du Cni-Mali ; Mohamed Cissé, membre de l'union des patriotes pour la République (Urp) et Mme Diabaté Saran Keïta, présidente de Réseau paix sécurité des femmes de l'espace Cedeao. C' était en présence de Me Kassoum Tapo, porte parole du Fdr, Me Amidou Diabaté, membre du Fdr et de nombreuses autres personnalités. En prenant la parole, le secrétaire politique du Fdr, Amadou Koïta a fait savoir que la présente conférence de presse s'inscrit dans le cadre du compte rendu des résolutions issus du 41ème sommet de Ouagadougou où les forces vives de la nation malienne ont été invitées par la Cedeao à travers le groupe de contact composé de six chefs d' Etats. Sur 62 regroupement invités 52 ont répondu à l'invitation, a-t-il dit. Le secrétaire politique du Fdr a contracté la déclaration des participants du Mali au sommet extraordinaire des chefs d'Etats de la Cedeao sur la crise malienne le 07 juillet 2012 dont les points saillants sont le retour complet à l'ordre constitutionnel et le rétablissement du Président de la transition dans la plénitude de ses pouvoirs ; la prorogation des mandats des Conseillers Nationaux et de ceux des membres du Conseil Economique, Social et Culturel ; la constitution d'un gouvernement d' union nationale ; un appui financier conséquent de la Communauté Internationale ; un dialogue constructif avec les organes de la transition.