Revue de la presse malienne du 11 juillet

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

118 opérateurs économiques bénéficient de mesures d'exonération, les marchés sont correctement approvisionnés et les prix affichent une certaine stabilité. Nous sommes à quelques jours du début du mois de Ramadan. Et comme chaque année, à l'approche de cette période dispendieuse, les consommateurs renouent avec l'angoisse des hausses de prix et des pénuries de denrées de grande consommation. Leurs craintes prennent une dimension spéciale en cette année particulièrement difficile voire critique pour notre pays qui fait face à une crise sécuritaire et politico institutionnelle sans précédent qui a totalement boulversé toutes les prévisions économiques. La situation s'est, en effet, granduellement aggravée avec la crise alimentaire découlant de la mauvaise pluviométrie de l'année passée. Conscient de l'urgence de la question et désireux d'atténuer les craintes des consommateurs, le gouvernement s'est résolu à prendre les choses en main. Après l'annonce du Premier ministre , Cheick Modibo Diarra, de lancer du 8 mai jusqu'au 8 août, le gouvernement s'est résolu à prendre les choses en main.

L'Indépendant

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Ligne de force/Cheick Modibo Diarra : le salaire de la sujétion et de l'immobilisme. Dr Cheick Modibo Diarra a été peut-être un bon navigateur interplanétaire pour la NASA mais, comme Premier ministre nanti de "pleins pouvoirs" pour sortir le Mali de la plus grave crise politico-sécuritaire de son histoire post-indépendance, il a fait preuve, jusqu'ici, d' une médiocrité affligeante. Cette situation s'explique par deux facteurs.Le premier est l'accointance trop marquée, pour ne pas écrire la totale sujétion de l'homme aux mutins putschistes de Kati et à leurs "associés civils" bien que leurs agissements anti-démocratiques et anti-nationaux soient rejetés par la majorité des Maliens et décriés par la communauté internationale unanime. On a ainsi vu Cheick Modibo Diarra tourner le dos à la formation d'un gouvernement d' union nationale prescrite par l'accord-cadre du 6 avril 2012 signé entre la CEDEAO et l'ex-CNRDRE, tout simplement pour ne pas courir le risque de contrarier les militaires. Ceux-ci avaient, en effet, clamé haut et fort qu' aucun cadre ayant occupé une position de premier plan au sein de l'administration, au cours des deux dernières décennies, ne figurerait dans le gouvernement. Conséquence de cet ukase, l'actuel gouvernement, constitué pour la plupart d'illustres inconnus, peu familiers des affaires publiques, manque de repères et peine à trouver grâce auprès de la classe politique qui ne s'identifie pas à lui. Pour préserver leurs petits intérêts personnels aussi longtemps que possible bien plus que la souveraineté du Mali dont il reste peu de chose après l'occupation de plus des 2/3 du territorial national par les bandes armées rebelles et leurs alliés terroristes d'AQMI, les putschistes du 22 mars s' étaient opposés à l' envoi de troupes de la CEDEAO, arguant que l' armée malienne a besoin de "logistique" et non de soldats. Résultat, Cheick Modibo Diarra s'est transporté au sommet de la CEDEAO à Dakar pour plaider qu'une éventuelle intervention de l'organisation sous-régionale soit liée à une "requête préalable des autorités de Bamako". Or, comme il est établi que celles-ci lui sont déjà hostiles.

Le Républicain

Les fortes pluies qui se sont abattues sur Bamako, ces derniers temps, ont occasionnée des dégâts. Plusieurs routes sont devenues impraticables pour les usagers et pour les citoyens qui sont obligés de quitter chaque jour leur domicile pour aller à la recherche de quoi faire nourrir leur famille. Et sans oublier l'insalubrité latente qui est source de maladie diverses. Avec les fortes pluies d' hier et d'avant-hier, toutes les routes ou presque sont dans un état chaotique. Certains axes sont devenus impraticables. Ce qui cause beaucoup de désagréments aux usagers. Chaque saison de pluies est une période très difficile pour les populations de la ville de Bamako. Les rues sont les premières "victimes" des fortes pluies de ces derniers jours. Et ce, à l' image de quelques rues de la ville qui sont devenues impraticables à cause de la boue, des trous béants et des eaux qui ont envahi la chaussée. Plusieurs rues du centre-ville ont été également inondées, ce qui a rendu difficile la circulation pendant des heures en créant des embouteillages. "On a du mal à circuler dans certains axes. Il m' arrive de refuser catégoriquement des passagers habitant dans quelques quartiers comme Sangarebougou et Marseille…. En cas d'urgence, je double le tarif et la décision appartient aux clients", explique Sambou Touré, taximan rencontré à la place de l' indépendance.