Revue de la presse malienne du 5 juillet

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Une session spéciale seera organisée en octobre à l'intention des élèves déplacés du Nord. La session 2012 de l'examen du Diplôme de d'études fondamentales a débuté hier sur toute l'étendue territoire national. Cette année, un total de 293 629 candidats dont 207 576 pour le DEF classique, 12 000 pour le DEF arabe et 11 053 candidats libres, prétend au diplôme. Les candidats admis entameront, à la prochaine rentrée scolaire, des études secondaires soit au lycée, soit dans des établissements techniques ou professionnels. Le ministre de l'Education, de l'Alphabétisation et e la Promotion des Langues nationales, Adama Ouane, a visité certains centres d'examen de la capitale. C'est à 7h50, sous une pluie battante, que le ministre accompagné d'une forte délégation composée essentiellement de cadres de son département, a fait son entrée dans la cour de la médersa "Mahat Al Ouloum", un établissement situé à Baoulkassoumbougou. A cette heure, les 125 candidats ainsi que tous les surveillants du centre étaient sur place. Le climat était serein. Aucune absence n'a été constatée et tout a été mis en oeuvre ici pour le bon déroulement de l'examen, à la grande satisfaction des responsables de l'école.

L'Indépendant

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Avec la situation au nord du Mali, qui s' empire au jour le jour, et les pressions de la CEDEAO pour la formation d'un "gouvernement inclusif et représentatif de la nation malienne", le Premier ministre de transition, Dr Cheick Modibo Diarra, n'a désormais d'autre choix que d'aller dans le sens de l'ouverture de son équipe aux partis politiques et à d'autres composantes de la société civile, tous sevrés du petit lait matinal depuis le coup d'Etat du 22 mars 2012. Plus vite il ira dans cette voie, mieux ce sera pour lui-même et pour le pays qui a besoin de tous ses fils pour passer cette étape douloureuse dans la vie de la nation. Le mini-sommet des chefs d'Etat de la CEDEAO en chargé du dossier malien ouvert aux forces vives de notre pays, ce weekend à Ouagadougou apparaît déjà comme un camouflet pour le Chef du gouvernement, désormais entre le marteau et l' enclume. La nomination du Premier ministre de transition avec "pleins pouvoirs", le 16 avril 2012, avait fait naître beaucoup d'espoir chez les partisans du "vrai changement" devant conduire à la libération du nord du Mali. A l'époque, pour la plupart des observateurs, le navigateur interplanétaire au carnet d' adresses impressionnant était l'homme de la situation et cela pour moult raisons. D'abord, il était considéré comme une personnalité neutre même s'il était à la tête d'un parti politique, en l'occurrence le RpDM, et était même candidat déclaré à la présidentielle qui devait se tenir le 29 avril dernier. La situation au nord du Mali étant devenue explosive, après le coup d'Etat du 22 mars, avec l'occupation des principales villes du septentrion par des terroristes et des trafiquants de drogue du MNLA, d' Ansar Dine, du MUJAO et d' Aqmi, Dr Cheick Modibo Diarra était censé être, encore, la seule personnalité à pouvoir mettre un frein, grâce toujours à son carnet d' adresses impressionnant, à l'occupation dramatique des localités du nord du Mali par ces groupuscules sans loi ni foi.

Le Républicain

Malgré une pluie diluvienne qui s'est abattue sur la capitale malienne, le mercredi 04 juillet 2012, le collectif des ressortissants du nord (Coren) a observé un sit-in au monument de l'indépendance de Bamako pour interpeller le gouvernement afin de réagir vigoureusement contre les assaillants dans les régions nord du Mali. Il s' agit, en outre, d'exiger l'implication de la communauté internationale pour l'arrêt immédiat des combats et des exactions sur les civils et leurs biens. Hier mercredi, dans la matinée, le monument de l'indépendance de Bamako a été assiégé par le collectif des ressortissants du nord (Coren). Des milliers de personnes ont pris part à ce sit-in pour montrer leur indignation face aux exactions commises par les groupes armés dans les régions nord du Mali. Sur les banderoles, on pouvait lire : "Libérer Tombouctou, Gao, Kidal", "Tous ensemble pour le retour de l'armée au nord du Mali", "Nos frères tués, nos épouses et nos soeurs violées, nos commerces vandalisés". Les manifestants scandaient des slogans tels que : "Non à la négociation avec les groupes armés dans les régions nord du Mali", "négociation zéro", "Libérer le nord". Parmi les manifestants, l'on retient Ousmane Issoufi Maïga, président d' honneur du Coren, Arboncana Boubèye Maïga, président du Coren, Abdoulaye Albadia Dicko, secrétaire générale du Coren, Soumeylou Boubèye Maïga, ancien ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Modibo Kadjoké, ancien ministre, Mme Haïdara Aïchata Cissé, député à l'assemblée nationale, Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l'assemblée nationale, des leaders du parti Adema Pasj tels que Ibrahima N' Diaye, vice-président de l'Adema, Ousmane Sy, secrétaire politique de l'Adema, Sékou Diakité membre du parti de l'abeille.