Revue de la presse malienne du 17 mai

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

En plus de la morosité économique ambiante, certains revendeurs ont été victimes des enlèvements de véhicules lors du coup d'Etat du 22 mars et des événément du 30 avril. La crise sans précédent que notre pays connaît depuis le 22 mars dernier affecte tous les secteurs d'activité. L'économie tourne au ralenti à cause de la détérioration du climat sécuritaire et es conditions peu favorables aux investisseents. La situation a obligé beaucoup d'opérateurs économiques à fermer temporairement ou partiellement leurs entreprises. Aujourd'hui, les travailleurs victimes du chômage technique sont nombreux. Parmi les secteurs frappés de plein fouet, il y a le marché des voitures d'occasion. Dans ce secteur en dépit des difficultés, les opérateurs n'ont pas adopté des mesures restrictives à cause du caractère informel de leur entreprise. Pourtant ils sont confrontés à un grave problème de mévente. Tous les revendeurs de véhicules d'occasion de la capitale que nous avons rencontrés font grise mine. Après le coup d'Etat du 22 mars, le secteur comme d'autres branches d'activité a souffert des affrontements militaires du 30 avril. Peitit retour en aarière. Les voirtures d'occasion ont commencé à inonder le marché bamakois vétitablement autour des décennies 90.

L'Indépendant

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Les événements du 22 mars qui ont abouti au renversement du régime démocratiquement d'ATT a plongé le pays dans une crise politique sans précédent. Le président de la convergence pour le développement du Mali (CODEM), Housseïni Amion Guindo à la tête d'une forte délégation vient de séjourner à Kita pour échanger avec sa base sur la situation. Le député a éclairé ses militants sur la position que sa formation politique a prise au lendemain du coup de force. Il a déclaré que les responsables du parti, comme tous les démocrates, ont condamné ce coup de force. Il a réaffirmé que le parti de la quenouille partage certaines idées du CNRDRE notamment, l'intégrité du territoire, la lutte contre l'impunité et l'organisation des élections transparentes. C'était le samedi 12 mai à la maison des jeunes de Kita. C'est dans la salle de conférence de la maison des jeunes de Kita que s'est tenue la rencontre d'échanges de la CODEM avec ses militants sur la situation au Mali. Elle était animée par le président du parti Housseïni Amion Guindo. Cette forte délégation était composée de l'honorable Amadou Boré, président du groupe parlementaire CODEM, Mama Sow, secrétaire à la communication, le secrétaire aux relations extérieur, Modibo Kane Fofana, et le secrétaire politique Moussa Nouhoum Guindo. Le président de la CODEM, dans un franc parler, a expliqué à sa base le pourquoi des décisions prises par son parti au lendemain du coup de force. "Notre parti n'a pas soutenu le coup d'Etat du 22 mars. Comme tout démocrate, nous avons condamné ce coup de force. Mais nous avons exprimé notre adhésion à certaines idées du CNRDRE à savoir la résolution de la crise au nord, la restauration de l'Etat de droit, la lutte contre l'impunité et l'organisation des élections crédibles et transparentes".

Le Républicain

Face à la grave situation qui prévaut au Nord de notre pays, le Parti pour la renaissance nationale (Parena) organise un atelier de brainstorming sur et les pistes possibles de sortie de crise, auquel il a invité les regroupements nés après le 22 mars 2012, comme l'ADPS, l'ADR, la COPAM, la CSM, le FDR, à participer. Depuis le 17 janvier 2012, le Mali fait face à une rébellion qui a conduit à la division de fait du pays. Mal équipée, mal préparée, peu motivée, l'armée nationale a cédé, peu à peu, le terrain devant les attaques combinées des groupes rebelles appuyés par des unités d'Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) présentes sur notre territoire depuis plusieurs années. Le coup d'Etat du 22 mars a accéléré la partition du pays dont les deux tiers (2/3) sont aujourd'hui occupés par divers groupes rebelles tant maliens qu'étrangers qui imposent à notre peuple leurs lois.  L'occupation des régions Nord du pays et son cortège de malheurs, d'exactions, de vexations sont une source d'humiliation profonde pour toutes les filles et tous les fils du Mali. Notre vieux pays traverse une des périodes les plus sombres de sa longue Histoire.  Face à cette situation qui interpelle tous, le PARENA propose d'engager un dialogue aux côtés d'autres, afin de comprendre comment en sommes-nous arrivés là et comment le pays peut s'en sortir? "Il nous semble que ceux qui ont approuvé le coup d'Etat, comme ceux qui l'ont combattu en refusant le fait accompli, doivent se parler pour tracer ensemble les chemins du recouvrement de l'intégrité du territoire national et les contours du Mali qui doit nécessairement émerger des graves crises que nous traversons", selon le président du Parena, Tiébilé Dramé.