Revue de la presse malienne du 11 mai

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Le ministre de la Communication, de la Poste et des Nouvelles Technologies, Hamadoun touré a boucié hier sa série de visites de prise de contact dans les différents services rattachés au département qu'il dirige. Cette dernière journée a concerné respectivement le CNEAME (Comité national de l'égal accès aux médias d'Etat),, la Poste, l'AGETC (Agence des technologies de l'information et de la communication) et l'AMRTP (Autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes). Le ministre Touré a entamé la journée d'hier par le CNEAME, où il a été reçu par le président de cette institution, Abdoulaye Sidibé, et ses collègues et collaborateurs. Après avoir présenté le CNEAME par Abdoulaye Sidibé, a relevé que cette institution n'est visible qu'en période électorale alors qu'il y a "l'indépendance n'est pas un clivage mais un état d'esprit". Le ministre qui a retrouvé des visages familiers CNEAME a estimé que "c'est une chance pour nous d'avoir un organe indépendant comme le CNEAME". La deuxième structure à recevoir Hamadoun Touré a été la direction générale de la Poste.

L 'Indépendant

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A 11 jours (22 mai) de la fin de l' intérim du Pr Dioncounda Traoré à la tête de l' Etat, la CEDEAO s' active à trouver un compromis avec les putschistes de Kati pour éviter l' impasse. Depuis deux jours, les émissaires de l' organisation ouest-africaine sont en pourparlers avec les militaires qui ont rejeté en bloc les décisions prises par le sommet d' Abidjan, qui avait fixé la durée de la transition à 12 mois avec Dioncounda Traoré comme président. Si, pour le moment, rien n' a filtré des deux jours de discussions, tout porte à croire que le CNRDRE exige une transition plus longue et souhaite imposer son président, le capitaine Amadou Aya Sanogo, comme Chef de l' Etat. Ce qui constituera évidemment un échec cuisant pour la CEDEAO dans son combat pour le retour à l' ordre constitutionnel normal et consacrera la mise en parenthèse de la démocratie malienne pour une période indéterminée. Avec des conséquences fâcheuses pour la vie des populations et le recouvrement de l' intégrité du territoire national. Les médiateurs de la CEDEAO, Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l' Intégration africaine ont fort à faire pour trouver un compromis avec les putschistes de Kati. En effet, ceux-ci, qui ont pris goût du pouvoir, ne veulent rien lâcher. Ils entendent rester maîtres du jeu pour la transition dont la durée dépendra de leur seule volonté. En somme, ils entendent prendre en otage la démocratie malienne. Les discussions, qui ont repris depuis le 9 mai à Bamako entre les deux émissaires de la Cédéao et les militaires, n' avancent pratiquement pas d' un pouce.

Le Républicain

Pour la troisième fois depuis son entrée en action en début du mois d' avril, le Syndicat National de la Santé, de l' Action Sociale et de la Protection de la Famille (SNS-AS-PF) du Centre Hospitalier Universitaire(CHU) Gabriel Touré vient d' organiser un sit-in de deux heures (8h00-10H00) devant la direction de l' hôpital à l' entrée du sous sol. Objectifs : protester contre la gestion, jugée catastrophique du DG et exiger de meilleures conditions de travail pour le personnel. Cette action du syndicat, faut-il le rappeler, fait suite au non respect des engagements intervenus entre ledit syndicat et la Direction de l' hôpital depuis le mois de janvier 2011 pour le payement des ristournes et les indemnités de garde du personnel. Une rencontre entre le syndicat et la Direction, prévue le mardi 8 mai dernier, sur la demande du département de tutelle, en vue de trouver un terrain d' entente entre les deux parties a été reporté à la dernière minute par la direction. Aux dires des membres du syndicat, aucune raison n' a été avancée par la Direction pour motiver ce report. Cette attitude témoigne, à suffisance, que la fin des sit-in au sein cet hôpital de la capitale n' est pas pour demain. Une situation qui risque de perturber fortement, dans les semaines à venir, les prestations dans ce centre hospitalier universitaire de troisième référence en ces temps si incertains pour la nation avec son corollaire de risques de violence dans le pays. A entendre son secrétaire général, le Dr Loséni Bengaly, les actions du SNS-AS-PF ne vont jamais s' arrêter tant que la situation ne change pas.