L'Essor
Le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré a successivement reçu hier à Koulouba une délégation de l'Assemblée nationale conduite par son 1er vice-président Younoussi Touré, le ministre ivoirien de l'Intégration africaine, Adama Bictogo, le secrétaire général de l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Siaka Diakité, et des représentants du Collectif des élus du nord. Pour l'audience accordée aux députés, Younoussi Touré a indiqué que c'est "une tradition républicaine que les institutions se concertent pour chercher des solutions quand le pays traverse une crise"."Nous avons parlé de la crise qui a amené la scission en deux de notre pays et nous avons dit qu'il est indispensable de faire l'union sacrée pour faire la réunification du pays", a ajouté le 1er vice président de l'Assemblée en soulignant que chacun doit jouer sa partition dans la résolution de la cirse et l'Assemblée nationale en première ligne. Avec le président de la Répulique, les députés ont également évoqué la profanation du mausolée de Cheick Sidi Mahmoud Ben Amar à Tombouctou. Younoussi Touré a dit que cette profanation est inacceptable.
L'Indépendant
Afin de donner un coup d'accélérateur à la production, le gouvernement de transition conduit par Cheick Modibo Diarra a décidé de débourser 79 milliards de FCFA pour éviter une insécurité alimentaire. Ce montant est reparti comme suit : 31 milliards de FCFA pour éponger les factures impayées des fournisseurs d'engrais, 48 milliards de FCFA pour subventionner les engrais et les semences pour la nouvelle campagne agricole afin d'assurer une meilleure production pour juguler la crise alimentaire en vue. La bonne nouvelle a été donnée par le nouveau ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, Moussa Léo Sidibé en visite dans la zone office du Niger, les 6 et 7 mai dernier. Conséquence du coup d'Etat du 22 mars 2012, la subvention que l'Etat accordait aux paysans avait connu un coup d'arrêt. La situation s'était davantage compliquée avec le refus catégorique des fournisseurs d'engrais d'accorder des crédits aux producteurs considérés comme des mauvais payeurs au même titre que l'Etat. En effet, celui-ci doit aux fournisseurs d'engrais 31 milliards de FCFA d'arriérés. Pour la petite histoire, face à ce blocage, la direction de l'Office du Niger sous la férule de son PDG, Amadou Boye Coulibaly avait tenté une médiation salutaire, entre les fournisseurs d’engrais et les paysans, qui n’a pas abouti en son temps à cause de la position radicale des premiers. Conscient du danger qui se profilait à l'horizon en matière de sécurité alimentaire, le gouvernement de transition a pris à bras-le-corps le dossier de la subvention.
Le Républicain
En affirmant que le peuple malien a besoin des partis politiques, le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, Moussa Sinko Coulibaly, a fait une bonne entrée en matière avec les Chefs de partis, lundi dernier, au Gouvernorat du district de Bamako. En effet, cette prise de contact a mis du baume au cœur des responsables de partis, après tant de dénigrements, après la chute de l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré. En notant qu’il est impossible d’imaginer le jeu démocratique sans les partis politiques, le ministre a contribué au respect des personnalités censées lutter pour la conquête et l’exercice du pouvoir. Le dialogue, sans nul doute avec la classe politique ne serait pas de tout repos, car plusieurs sujets de discorde existaient entre les acteurs politiques et le pouvoir précédent. A ce titre, on peut noter la mésentente au sujet du fichier électoral qui avait poussé certains responsables politiques à demander si le gouvernement ne leur manifestait pas du mépris, en ignorant la majorité des partis politiques qui s' est prononcée pour un fichier établi sur la base du Ravec et pour se voir imposer un fichier issu du Race. Ils avaient finalement avalé la couleuvre du fichier électoral consensuel, qui, en réalité n'était qu’une pâle copie du Fichier Race.
