Revue de presse africaine du week-end des 26 & 27 août 2023

Afriquinfos Editeur
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Harare  (© 2023 Afriquinfos)- La revue de presse africaine du week-end des 26 & 27 août 2023 est consacrée à la victoire du Président sortant Emmerson Mnangagwa à l’élection présidentielle au Zimbabwe, et aux élections au Gabon.

‘’Zimbabwe / Présidentielle : Emmerson Mnangagwa réélu avec 52,6% des voix pour une second mandat de 5 ans’’, annonce Anadolu qui détaille :   ‘’le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, 80 ans, a été réélu avec 52,6% des suffrages exprimés lors de la présidentielle du 23 août, pour un deuxième mandat de 5 ans, selon les résultats provisoires annoncés samedi dans la soirée par la Commission électorale, et relayés par la presse locale et internationale’’.

‘’Le principal opposant Nelson Chamisa, 45 ans, n’a obtenu que 44% des suffrages, déplorant plusieurs irrégularités’’, relate également le média avant de rappeler que ‘’l’élection présidentielle a eu lieu mercredi dernier au Zimbabwe, puis prolongé d’un jour en raison d’un retard dans l’impression des bulletins de vote’’. ‘’Le taux de participation était de 68,9% selon la Commission électorale. Emmerson Mnangagwa a remporté plus de 2,3 millions de voix sur environ 4,4 millions de suffrages exprimés, alors que son principal rival, Nelson Chamisa, n’a obtenu que 1,9 million des voix. Les résultats définitifs devraient être proclamés lors les prochains jours, après examen des recours et prise en compte des rapports des missions d’observation’’, précise la même source.

Pour sa part, le site Africanews s’est plutôt penché sur ‘’la victoire du président Mnangagwa célébrée par ses partisans’’

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‘’La victoire de M. Mnangagwa signifie que le parti ZANU-PF a conservé la direction du gouvernement qu’il a détenue pendant les 43 années de l’histoire du Zimbabwe, depuis que le pays a été rebaptisé à la suite de l’indépendance de la minorité blanche en 1980.’’, indique la même source.

‘’Le Zimbabwe n’a connu que deux dirigeants au cours de cette période, l’autocrate Robert Mugabe, qui a longtemps été au pouvoir, et M. Mnangagwa’’, rappelle le média.

‘’Au Zimbabwe, le président Mnangagwa réélu, l’opposition crie à la fraude’’, indique encore Rfi

D’après le média, ‘’le scrutin présidentiel, dont la régularité a été dénoncée par plusieurs acteurs, a été marquée par des dysfonctionnements. Selon les résultats proclamés, il a recueilli 52,6% des suffrages contre 44% pour Nelson Chamisa, son principal rival, à la tête de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC). L’opposition ne reconnaît pas ces résultats, proclamés par la Commission électorale’’.

Pour Le Telegramme, ‘’Zimbabwe : le chef de l’opposition revendique la victoire à la présidentielle’’

‘’La crise couve au Zimbabwe, où le chef de l’opposition Nelson Chamisa a affirmé ce dimanche avoir remporté l’élection présidentielle au lendemain de la victoire annoncée du président sortant, Emmerson Mnangagwa.’’, écrit le média en ligne.

Et d’ajouter : ‘’Le chef de d’opposition au Zimbabwe, Nelson Chamisa, a contesté ce dimanche la réélection officiellement annoncée la veille du président sortant Emmerson Mnangagwa, et revendiqué la victoire, à l’issue d’un scrutin aux nombreux dysfonctionnements, dont la régularité a été mise en cause’’, lit-on.

Présidentielle au Gabon

‘’Election présidentielle au Gabon : un scrutin sous tension, et entaché de fraudes selon plusieurs témoignages’’, renseigne RTBF.

‘’Après quatorze ans au pouvoir, le président gabonais Ali Bongo Ondimba va-t-il s’y maintenir ? C’est la question qui agite le pays, à l’heure où ses 850.000 électeurs, sur une nation de 3 millions d’habitants, se rendent aux urnes ce samedi. Du côté de la diaspora, on dénonce déjà des fraudes. « Cela fait des mois qu’on soupçonne le CGE [centre gabonais des élections, ndlr] de vouloir mettre en place de la fraude », affirme un électeur gabonais du 6e arrondissement de Paris, qui a souhaité rester anonyme’’, rapporte le site.

Et de poursuivre : ‘’Selon lui, de nombreuses décisions prises par le pouvoir récemment ont eu pour but de déstabiliser la démocratie. En premier lieu, une réforme datant du mois d’avril, qui réduit l’élection à un tour unique, et place les législatives et les municipales le même jour que la présidentielle, avec un bulletin unique. « Ce genre de décisions mettait en difficulté tous les opposants et les indépendants qui avaient déjà des candidats aux législatives et aux municipales« , regrette l’électeur parisien’’, lit-on.

‘’Élections au Gabon: Albert Ondo Ossa, le candidat de l’opposition, défie le président Ali Bongo’’, titre Rfi sous un autre angle.

‘’Les élections générales se tiennent ce samedi 26 août au Gabon. Pour la première fois dans l’histoire du pays, les Gabonais vont voter en même temps pour la présidentielle, les législatives et les élections locales. Le président Ali Bongo brigue un troisième mandat. Il a face à lui treize candidats, dont Albert Ondo Ossa, derrière lequel se sont rangés les principaux partis de l’opposition’’, informe la même source.

‘’Présidentielle au Gabon : « Ce scrutin montre la détermination d’Ali Bongo à rester au pouvoir« ’’, titre titre France 24.

‘’Gabon : avant la fin du scrutin, l’opposant Ondo Ossa revendique déjà la victoire et émet des menaces s’il n’est pas élu’’, écrit Agence Ecofin.

Selon l’Agence ‘’Après avoir voté ce 26 aout 2023 au centre du lycée Bâ Oumar dans le 1er arrondissement de Libreville, le candidat de l’opposition (réunie au sein de la coalition Alternance 2023) Albert Ondo Ossa, a laissé entendre qu’il pourrait y avoir des violences post-électorales dans le pays s’il n’était pas déclaré vainqueur au terme de ces élections’’.

‘’Gabon-crise post-électorale : crainte d’une nouvelle crise au lendemain des élections’’, renseigne encore Al Ain qui précise qu’’au lendemain de vote au Gabon, la compilation des résultats est en cours, après une triple élection, samedi, à savoir présidentielle, législatives et locales. Journée difficile, samedi, où le scrutin a connu de nombreux retards et dysfonctionnements. La situation politique s’est tendue en cours de journée.

‘’Samedi, jour du vote, le principal candidat de l’opposition, Albert Ondo Ossa a accusé le pouvoir de fraudes et, en fin de journée, le gouvernement a annoncé une coupure immédiate d’internet et un couvre-feu à partir de ce dimanche soir, 19h00, jusqu’à 6h00 du matin’’ souligne la même source.

Afriquinfos