La construction de cette liaison ferroviaire constitue un des objectifs du programme économique régional de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et du plan directeur ferroviaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Le projet vise à disposer d'un mode de transport alternatif à la route dans la sous région.
Dans le discours d'ouverture des travaux qu'il a prononcé, le ministre nigérien du Plan, de l'Aménagement du territoire et du Développement communautaire, Amadou Boubacar Cissé, a indiqué toute l'importance stratégique de ce projet pour les pays de cette boucle surtout face aux aléas climatiques et la volatilité des prix internationaux qui exigent de disposer des moyens développés de transport de masse pour gérer correctement cet objectif.
"Les récentes découvertes ou confirmations de nouveaux gisements miniers dans certains pays de notre sous région renforcent encore le caractère capital de cet enjeu", a-t-il dit.
Il a ajouté que d'autres aspects viennent aussi au premier plan dont la contrainte d'un approvisionnement régulier des marchés des produits agricoles pour éviter les risques de pénurie alimentaire et les tentions excessives sur les biens de première nécessité.
Pour que l'investissement projeté soit considéré comme " réalisable, viable et maîtrisable", des lignes directrices ont été posées relativement aux questions techniques de financement, d' organisation de la phase d'investissement, ainsi que des modalités et structures optimales pour la préparation et la gestion de ce projet.
Amadou Boubacar Cissé a précisé que ce projet de la grande boucle ferroviaire trouve toute sa signification et son intérêt dans l'engagement commun de toutes les parties d'aller de l'avant.
Le projet concerne 2.970 km dont 1.176 km de construction neuve et 1.794 km de réseau existant à réhabiliter.
