Silvio Berlusconi n’a plus que ses yeux pour pleurer. Dans le procès Mediaset, il est accusé d'avoir artificiellement gonflé le prix des droits de diffusion de films (368 millions de dollars pour la seule période 1994-1998), achetés par des sociétés écrans lui appartenant, lors de leur revente à son empire audiovisuel Mediaset. Le groupe aurait alors ouvert des comptes à l'étranger et réduit ses bénéfices en Italie afin de payer moins d'impôts.
Les ennuis du Cavaliere ne s’arrêtent pas là. Dans le cadre de l’affaire Mills, Silvio Berlusconi est accusé de corruption de témoin. Le troisième scandale qui éclabousse l’’ex-chef du gouvernement italien est l’affaire du Rubygate : il est sera bientôt jugé pour avoir rémunérer les prestations sexuelles d’une mineure marocaine, Karima alias Ruby, entre janvier et mai 2010. La jeune fille, qui avait 16 ans au moment des faits, a révélé récemment le déroulement des festins érotiques de Berlusconi : un dîner suivi d’une « bunga bunga », autrement dit, du « sexe de groupe ».
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